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Ryder Oackley
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Ryder Oackley

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MessageSujet: something just like this × daisy   something just like this × daisy EmptyJeu 15 Juin - 17:44

Leonie,
Après New-York, nous voici à Ocean City. Tu te souviens de notre rêve ?
Celui de voir la mer, de frôler l'océan du bout des doigts. Il se trouve en face de moi. Il ne manque que toi à mes côtés pour le découvrir. Mes regrets sont lourds en te sachant loin. J'espère que tu te plais à Montréal. Il paraît que c'est beau. Tu me manques. Leonie, rien n'est pareil quand tu n'es pas là. Tes yeux me manquent, tes lèvres aussi. La douceur de tes mains et l'odeur de tes cheveux. Leonie, ton être me manque. Je t'envoie dans un souffle les embruns marins de cet endroit magique. Beauté apaisante qui, je suis sûr, te comblerait.
Je t'embrasse.
Ryder.


Il avait fermé l'enveloppe, souffle de regrets. Il l'avait laissé partir, sans doute trop vite. Sans mériter l'amour qu'elle lui avait porté. Sans voir l'erreur qu'il avait commise. Sans doute qu'il ne prenait toujours pas conscience de la faute. A regret, il savait qu'il l'avait perdu pour toujours. Par amour pour une autre, par fascination et attraction maladive. Il avait quitté le bus peu après le repas, prétextant vouloir se dégourdir les jambes. Mensonge. Il voulait l'isolement, le calme serein d'une mer d'une soir. Il voulait s'éloigner un peu, à la recherche de réponses illusoires, d'espoirs vains, de rêves enfouis. Ses pupilles se perdaient à l'horizon, émerveillement solitaire. Beauté divine d'un paysage qu'il avait imaginé, lui qui n'avait jamais pu voir les flots de l'océan depuis sa ville natale. Perdue entre nul part à trop loin.
Solitude qui lui permettait de respirer. Il se laissait bercer par le son des vagues, s'imprégnant à pleins poumons de ces odeurs si singulière.
Bonheur éphémère. Un jour, il rentrerait. Sans envie, sans ambition. Sans idée de ce qu'il pourrait faire de sa vie.
Ryder, après ce voyage, il n'aurait rien de concret entre ses mains.
Il n'avait jamais su quoi faire. Il songeait, à l'instant, à retrouver Leonie. A épouser Daisy, celle qu'il avait toujours aimé. Amour de jeunesse, le premier. L'unique, d'une certaine manière. Daisy et ce visage angélique, son rire aqualin, sa voix qui l'emportait dans les méandres d'un rêve. Daisy et ses envies, ses idées folles. Daisy et la douceur de sa peau. Ryder, il en était mordu de cette fille. Elle avait rongé son coeur, déchiré. Il s'en moquait, au fond. Il ne lui avait jamais rien dit. Jamais rien suggéré si ce n'est cette profonde amitié dévorante.
Dans ce paysage, il rêvait simplement d'une autre vie. Meilleure et plus douce. Plus simple. Ebahi par les nuances du ciel, il avait réussi à capturer les détails avec son appareil photo. Souvenir pour lui, souvenir qu'il ferait partager à Daisy. A Leonie aussi.
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Daisy Donovan
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Daisy Donovan

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MessageSujet: Re: something just like this × daisy   something just like this × daisy EmptyVen 16 Juin - 19:34

"Mais putain de bordel de merde, c'est pas possible !" La machine émet un petit croassement de défaite parfaitement agaçant alors que la pince remonte, vide. Désespérément vide, devant une Daisy joliment ivre à la patience (inexistante) bien ébranlée par son manque flagrant d'adresse. Elle pige pas, la môme. Elle ne comprend pas comment elle est capable de voltiger dans les airs, d'aligner les pas légers sur une putain de corde raide, tout cet art qui nécessite grâce, volupté et autres conneries de princesses, et ... comment elle est juste incapable d'attraper une foutue peluche. Abattue, délestée d'une trentaine de dollars, elle laisse un front dépité rencontrer la vitre glacée pour contempler une dernière fois ces peluches qu'elle ne remportera manifestement jamais. Elle est presque la seule, dans leur joyeuse troupe, à rentrer bredouille et malgré sa façon adorable (et un rien insistante) de papillonner autour de ses camarades en battant des cils, personne n'accepte de lui lâcher un trophée fluffy. P-e-r-s-o-n-n-e. Goujats. Monstres. Heureusement pour Dee, l'alcool euphorisant fait pétiller ses veines et elle oublie bien vite ses déconvenues dans un verre ou deux, entrecoupés d'éclats de rires communicatifs. Pour contrer un départ prévu avant l'aube le lendemain, elle si peu du matin, Daisy abandonne sa joyeuse troupe au profit de son sommeil. Elle envisage de rentrer, vraiment, c'est le chemin qu'elle prend d'ailleurs mais finalement, l'océan chante et la douce mélopée des vagues l'aimante à elles comme le chant des sirènes.
Dee, elle va dire au revoir à la mer, jusqu'à la prochaine fois. Elle qui ne l'a jamais vue ressent le besoin impérieux de la tatouer sur ses rétines et d'humer comme une camée dopée à l'iode l'odeur singulière de ses embruns. Elle n'a pas prévu de s'éterniser Daisy, la plante de ses pieds nus chatouillée par le sable chaud et ses sandales cliquetant à son poignet. Juste cinq minutes, pas une de plus. Promesse d'alcoolique, aussi friable que le sable qui accueille ses foulées virevoltantes qui s'évapore aussitôt lorsque ses opales vives comme l'éclair repèrent une silhouette caractéristique. La môme, elle n'a jamais été physionomiste, c'est un lourd handicap lorsqu'on bosse derrière un comptoir et qu'on a la sociabilité facile, au bord des lèvres. On doit recourir à des stratagèmes pointus pour prétendre se souvenir des autres, y aller de petits surnoms jamais très personnels et toujours se montrer sympa, ouverte et disponible jusqu'à réussir à remettre un visage sur un prénom (ou inversement). Et paradoxalement, Ryder et Toby, elles les reconnaîtrait même au milieu d'une foule dense, même à l'aveugle les yeux bandés, rien qu'en effleurant du bout des doigts une bouche, une main, même un coude ou un genou, elle en est certaine. Ici, c'est la crinière hirsute au vent qui danse dans ses prunelles et lui dérobe un large sourire. Attirée jusqu'à son meilleur ami plus efficacement encore que le spectacle de la mer déchaînée, elle envisage l'espace de quelques secondes de sauter sur son dos comme une gosse, bande déjà les muscles et puis ... se dégonfle. Manquerait plus qu'il vacille sous son poids plume, se brise une cheville, décide d'abandonner le voyage aux prémices pour un retour à la case départ. Maintenant qu'elle s'abreuve de plus, Dee en crèverait de rentrer à Hoxie. Elle se contente de glisser comme de l'eau vive dans son dos pour déposer ses paumes fraîches contre ses paupières. "Devine qui a gagné absolument zéro peluche aujourd'hui comme hier, comme avant-hier et comme tous les jours depuis qu'on est là ? Cette machine me déteste, c'est sûr." Sa voix rauque de petit chat souffre du débit trop vif des gentiment imbibés alors qu'elle le libère de l'emprise de la pulpe de ses doigts pour enfouir son visage dans la nuque de Rye et déposer un bref baiser contre son épiderme tout doux. Elle est d'un naturel tactile, Dee, elle aime bien poser sa tête contre les genoux de ceux qui tentent de bosser, ou de lire, elle aime à laisser ses phalanges parcourir la peau douce du creux des poignets ou apprécie qu'on lui caresse les cheveux. Elle n'a rien de pudique, se plaît dans les étreintes fusionnelles coeur contre coeur ou les intrusions spontanées entre les draps de ses amis. Et l'alcool ... creuse davantage encore ce menu défaut. "Ça... va ? Qu'est-ce que tu fais ici tout seul ?" Daisy vient planter ses prunelles brillantes dans les siennes, quelque part entre une inquiétude de mère louve et une angoisse d'amie carnivore, effrayée à l'idée d'être éconduite. "Tu attends quelqu'un ?" qu'elle demande l'air de rien, glissant des doigts câlins dans les cheveux bruns de Ryder dans un geste à la tendresse ineffable. "Dis, tu peux me promettre quelque chose ?" Dee divague, comme souvent lorsqu'elle a abusé de la boisson. Elle dévore son meilleur ami de ses opales expressives qui pourraient le manger tout cru et malgré une phrase de ciné, c'est une connerie qu'elle balance. Mais une connerie qui, à ce moment précis (entre trois grammes et trois grammes deux), lui paraît essentielle. "Ne coupe jamais tes cheveux. Ils sont parfaits, comme ça. D'accord ? " Et elle sourit, Daisy, de ses esquisses solaires qui peuvent renverser l'âme.
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Ryder Oackley
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Ryder Oackley

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MessageSujet: Re: something just like this × daisy   something just like this × daisy EmptyVen 23 Juin - 14:47

Solitude apaisante, Ryder s'était laissé bercé par les vagues. Son mélodieux, inconnu de son oreille, rien que de l'imagination avant de mettre les pieds dans cette nouvelle ville. Douce étendue d'eau qui l'avait attiré toute sa vie. Doux rêve réalisé. La sensation était si différente que celle d'une photographie, figée et sans âme. Sans odeurs, sans valeurs. Regard perdu à l'horizon, il aurait voulu y rester toute sa vie, les pieds s'enfonçant dans le sable fin. Or sur ses pieds nus, sensations inconnues. Il redécouvraient ses sens, Ryder, à mesure que les minutes défilaient. A mesure que la solitude gagnait son coeur. Apaisement soudain alors qu'il se laisser prendre par ce sentiment nouveau, qu'il se laissait aller à cette mélancolie interdite. Celle que l'on pourrait craindre. Celle que l'on pourrait fuir. Sensibilité accrue de ce coeur tendre. Il aurait pu pleurer en observant cette image sous ses yeux. Pleurer de joie, de crainte, de haine. Pleurer de tristesse amère. Ryder, il n'avait jamais vu la mer avant aujourd'hui, jamais senti l'odeur singulière des embruns, jamais senti les grains dorés sous ses pieds. Comme s'il avait raté sa vie, comme si rien avant ne comptait plus. J'aurais aimé partager ça avec Leonie, cet instant. On en a tant parlé, de voir l'étendue bleuté de l'océan, qu'il pensait à l'instant même. Pensées noires, elle n'était plus à lui. Partie loin, partie ailleurs. Loin de lui, à cause de lui. Elle était partie, il avait brisé son coeur. Coup de pied dans des sentiments sincères. Jeté à la poubelle l'amour qu'elle avait pour lui. Leonie, elle n'était plus qu'un souvenir. Goût amer dans la bouche, douleur ridicule sur le coeur. Douleur envolé alors qu'il replongeait son regard au loin. Il aurait voulu s'y noyer pour y rester à jamais. S'y perdre pour ne jamais revenir.
Noyé de pensées, perdu dans l'étendue se reflétant dans ses opales. Les lèvres séchées par le sel marin. Il aurait voulu courir et l'embrasser, cette mer trop paisible. Se perdre dans son écume, de laisser bercer par le courant. Pensées stupides. Pensées éphémères.
Il ne l'avait pas entendu arrivé, pas de loup. Corps de plume, virevoltant. L'ivresse de sa peau, de ses veines, il le ressentait simplement en entendant ses mots. Sa voix qui le faisait frissonner d'un amour pur, unique. D'un amour longue durée. Le palpitant à mille, les pensées confuses. Ryder, il aurait voulu qu'elle soit à elle, rien qu'à elle. Mais Ryder, il n'en disait rien. L'amoureux fou s'était laissé prendre par le silence. Mutisme de l'amour. Amitié suffisante, la voir suffisait. Un sourire léger était apparu sur ses lèvres. Son souffle aurait pu apaiser tous les maux du monde. Ses lèvres auraient pu guérir la moindre blessure. Sans doute qu'il était bien naïf, sans doute qu'il était bien trop mordu de cette fille. Papillon de bonheur, rayon de soleil de sa vie. « Cette machine ne te déteste pas, elle est simplement là pour piéger les touristes comme nous. » Réalité malsaine. Ryder, il n'y avait bien que pour cela qu'il n'était pas dupe. Ryder avait perdu beaucoup d'optimisme dans son bled natal. Éparpillée l’innocence. Nonchalance de ses mots, ton monocorde. « Je te donnerais celle que j'ai gagné, à force de tirer dans des ballons. J'avais prévu de te l'offrir, mais je ne suis pas doué pour les surprises. » Que ferait-il de ce petit dauphin ? Il n'y avait qu'elle qui pourrait profiter de ce souvenir durement gagner. Il n'y avait qu'à elle qu'il voulait offrir cette peluche ridiculement adorable. Pas de surprise, pas de réel cadeau. Offrande d'ami, d'amour. Ravie de faire plaisir. L'étreinte s'était brisée trop rapidement. Il aurait aimé sentir sa peau contre la sienne plus longtemps. Ce qu'il pouvait être con, Ryder, de l'aimer. De l'avoir choisi. Sans regret pourtant. Elle valait le coup, Daisy. Elle et son visage d'enfant émerveillé. « J'avais besoin de regarder les vagues. De les écouter. » De s'isoler, qu'il aurait du dire. De s'éloigner de l'effervescence. Il n'avait pas été habitué à tant de monde autour de lui. Il n'avait pas été habitué à fréquenter d'autres qu'eux. Acclimatation délicate à ce monde d'inconnu. Mais il n'en dirait rien. Daisy savait qu'il rêvait de voir la mer. Il avait simplement d'imprimer dans son esprit les images de ce paysage. Les photos prises ne seraient rien à côté du souvenir laissé.  « Tout va bien, Dee. » Pour la rassurer. Il avait frôler sa joue du bout de ses doigts, lui esquissant un sourire dont il avait le secret. « Qui veux-tu que j'attende ? Je ne connais que toi et Toby ici. » Il attendait la fin du monde. Ou sans doute que son inconscient l'attendait, elle. Daisy. Comme l'idiot qu'il était, il la laissait retrouver cette proximité dont elle avait le secret. Regard brillant et caresses tendres. Ryder, il avait tout pour craquer. Cette proximité l'empêchait de voir plus loin. Elle revenait à la charge chaque fois qu'il espérait s'en sortir. Prisonnier de cet amour, amour sans lequel il ne pourrait certainement plus vivre. « Si je ne les coupe pas, ils ne seront plus parfaits tu sais. » Il en avait souri. Parce qu'il aimait se sentir beau à ses yeux, d'une certaine manière. Même pour des cheveux un peu trop long, un peu trop désordonné. « Mais deal. J'te promets si seulement tu me promets quelque chose toi aussi. » Pupilles contre pupilles, sourire contre sourire. « De rester toi-même, Dee. D'être celle que tu es depuis toujours. » Il avait déposé ses lèvres sur son front, protection fraternelle qu'il pouvait lui offrir.
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