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| | x.} Box de Little Ebony des Chouans •• |  |
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Date d'inscription : 14/06/2017
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| | Sujet: Re: x.} Box de Little Ebony des Chouans •• Ven 28 Mai - 20:16 | |
| Il était tôt ce matin lorsque Maxime se leva. Le regard perdu dans le vide, assit à même le sol devant sa fenêtre, il ne bougeait plus. Il apréhendait ce jour plus que tout les autres... Et pour cause, aujourd'hui, il allait voir Little Ebony des Chouans, son ancienne attribution. Mais avec l'incendie, les chevaux avaient été traumatisés et Ebo' en faisait partit. Il n'avait pas osé entré dans cette écurie formée de box de concours où il était désormais. Il avait tout simplement peur de la réaction du noir. Alors il avait évité ce moment, il s'était concentré sur l'arrivée de sa nouvelle attribution, Fehede, et avait seulement participer à la reconstruction de l'écurie en ruine. Mais maintenant, il fallait qu'il regarde les choses en face, il devait au moins cela à Diddle. Il savait bien que ce nouveau départ n'allait pas être facile, mais il voulait réellement reconstruire quelque chose avec ce cheval. Le courrant était bien passé entre eux et il ne voulait pas tout laisser tomber...
Il soupira et se leva enfin, se dirigeant d'un pas las vers la salle de bain attenante à sa chambre. Il laissa couler l'eau afin qu'elle se réchauffe et ôta ses vêtements. Il jeta un oeil à sa monter. 7h30. Il avait passé une courte nuit et des cernes noirs se dessinaient sous ses yeux, témoins de son manque de sommeil. Après une courte douche, il s'habilla en quelques minutes. Un pantalon d'équitation, boots et chaps et un simple sweat à manches longues, le tout d'un gris foncé. Seules ses boots et chaps contrastaient un peu, d'un noir grisonnant à certains endroits. Il prit ses clés, son portable et sortit de sa chambre sans un seul regard en arrière. Il passa devant la cuisine et sortit. Une boule lui serrait le ventre, lui ôtant toute envie d'avaler la moindre chose. Il mit les mains dans ses poches et se dirigea vers l'écurie principale. Il y entra. Elle était encore calme... Les palefreniers terminaient tout juste de distribuer les rations et les mâchonnement étaient de concerts. Le jeune homme passa la tête au dessus de la porte de Fehede. La jument alezanne savourait, comme les autres, ses granulés. Il sourit et poursuivit son chemin, les mains toujours dans les poches.
Il sortit à l'air frais du matin et se dirigea doucement vers les box de concours. Là encore, tout était calme. Les rations avaient été distribué un peu avant et certains chevaux les avaient déjà terminé. Ces chevaux là mâchonnaient des balots de paille ou attendait patiemment que quelqu'un vienne s'occuper d'eux. La plupart avait retrouvé toutes leurs capacités, grâce à l'attention des élèves. Maxime s'était renseigné sur l'état de santé physique de Diddle mais pas vraiment son état mental... Il en aurait le coeur net dans pas longtemps... Il trouva sans mal le box de l'étalon noir. Il resta à bonne distance, observant son ancienne monture à l'intérieur, le regard un peu vague. Après plusieurs minutes d'immobilité totale, il se décida enfin à interpellé le cheval. Il avait la voix éraillée, empli d'émotion, et ce qu'il dit ne fut qu'un murmure...
- Little Ebony ... ?
Il ne voulait pas encore approché le box du welsh, apréhendant une réaction violente. Il attendit cependant, les mains toujours dans les poches, une certaine crainte et une tristesse sur le visage... |
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| | Sujet: Re: x.} Box de Little Ebony des Chouans •• Sam 29 Mai - 13:46 | |
| #_ Tu ne pourras rien changer au passé.
(Maxime Méret.)
Je le savais. Je savais ce qui allait arriver. Je voulais quitter mon box, prévenir les autres chevaux. Mais, bien entendu, à cause de ma réputation de cheval fugueur, la porte de ma boîte était solidement fermée par deux loquets, dont un que je ne pouvais atteindre. Je me souviens de m’être agité dans mon box, hennissant, ne laissant aucun répit aux palefreniers travaillant dans les écuries. Plusieurs d’entre eux étaient venus, ils avaient essayé de me faire taire, ils n’avaient pas réussi, ils m’avaient empêché de sortir de mon box, et à cause d’eux voilà ce que je suis devenu. Je ne suis plus que l’ombre de moi-même. J’ai l’impression que ce bon vieux Little Ebony des Chouans, fier et digne hériter de la jument princière de race arabe Princesse d’Arabie et du sublime Welsh Cob nommé Ginger des Chouans, un des nombreux descendants du célèbre Ceulan Nathan, n’était plus. Je ne leur accorderai plus ma confiance, plus jamais, fini. Les humains étaient du passé pour moi. Maxime y compris. Racontons à présent ce terrible événement qui a fait changer du tout au tout l’impérieux et fougueux animal que j’étais il y a encore seulement quelques mois de cela.
FLASH.
« Il faisait sombre, le crépuscule venait de tomber sur le Haras du Clos. Seul dans mon box, je m’agitais sans relâche, hennissant et piétinant obstinément, en dépit des efforts des palefreniers pour me calmer. Il allait se passer quelque chose, et je le savais. Si seulement je pouvais sortir de cette maudite boîte … Mais impossible, j’étais enfermé dans ce box sans aucun moyen d’échappatoire. Puis, brusquement, il y eut non loin une sorte de craquement, un bruit inquiétant. Le cheval le plus prêt de ce bruit, un grand équidé nommé Overdose, poussa un hennissement inquiet. La chaleur … Il faisait trop chaud pour que cela soit normal. Que se passait-il ? Instinctivement, je me ruais vers l’entrée de mon box et tentais de m’enfuir une nouvelle fois. Ce fut à cet instant que je vis les premières flammes, qui déjà léchaient les premiers box de l’écurie. Le feu ! Il y avait le feu ! J’avais toujours détesté cela. J’hennissais comme un fou, dans l’unique but d’alerter les palefreniers – ces idiots de palefreniers qui ne venaient pas ! Les flammes ravageaient tout sur leur passage, et se rapprochaient dangereusement de moi. Quelques-uns de mes congénères avaient déjà réussi à s’extirper hors de leur prison et s’enfuyaient au lointain. Et moi, je demeurais pris au piège, tant dis que l’écurie se vidait peu à peu, je restais seul au milieu du feu. Les premiers humains débarquèrent au moment même où une grosse poutre s’écroulait, terrassée par les flammes. Ils étaient deux … Et je les connaissais. Dans un hennissement de désespoir, je les appelais, j’appelais à l’aide.
Il y eut un bruit de froissement de tôle effrayant, puis des braises tombèrent du plafond enflammé, juste devant les deux humains. Il y avait la vétérinaire, Julie Desprès, qui avait été ma première cavalière ici et que j’aimais déjà beaucoup, et aussi Maxime Méret, mon actuel maître. Ils allaient me sauver, c’était évident. Déjà, ils ouvraient les portes des box une à une, libérant les chevaux qui s’empressaient de fuir vers d’autres horizons. Je continuais à hennir. Pourquoi ne venaient-ils pas ? Pourquoi la vétérinaire semblait-elle à peine tenir debout ? Et pourquoi son horrible animal – un chien, paraît-il – hurlait-il ainsi à la mort ? C’était comme ça qu’ils souhaitaient me sauver ? Les flammes se propageaient à une vitesse alarmante et elles venaient désormais danser autour de la porte de mon box. C’était affreux ! Je voulais sortir ! Mais désormais, le brasier m’entourait totalement. Ma paille allait prendre feu ! J’allais mourir carbonisé, ou encore asphyxié. J’entendis les cris de plusieurs humains au moment où un pan du toit s’écroulait lentement, mais pour l’instant, je voulais principalement sauver ma peau. Alors, avec l’énergie du désespoir, j’envoyais une ruade violente dans la porte de ma prison. Celle-ci, défoncée, tomba au beau milieu des langues de feu dans un fracas sourd. Je parvins à me frayer un chemin parmi le feu. Dieu, qu’il faisait chaud ! Ma croupe entra je ne sais comment en contact avec une flamme. Aussitôt, je ressentis une vive douleur et hurlait de souffrance, implorait de l’aide. Il ne me fallut guère de temps pour constater que les humains avaient davantage besoin de moi que moi d’eux.
Héroïquement – stupidement – je bondis à travers un rideau de flammes en direction d’un petit groupe d’humains qui hurlaient à qui mieux-mieux. Je distinguais quelques silhouettes familières au milieu de cette petite troupe et ma détermination n’en fut que plus encore renforcée. Nous allions trouver une brèche, une sortie de cet Enfer sur Terre ensembles. Voilà ce que je projetais. Mais rien ne se passa comme prévu. Une nouvelle poutre s’écroula, entraînant avec elle une partie de la charpente. Les débris du toit me tombèrent dessus et je me retrouvais sauvagement plaqué au sol. Les humains s’enfuirent, me laissant ainsi seul face à mon triste destin. J’étais coincé, sans aucune échappatoire, et je ne trouvais pas la force de me dégager de là. Les flammes léchaient mon corps dans toute son intégralité, mais je n’avais même plus la force d’hurler de douleur. Soudainement, j’entendis à nouveau des voix autour de moi. Puisant dans mes dernières ressources, je l’appelais. Une personne poussa un juron et se fraya un chemin parmi les grabats, aidé par une seconde silhouette. Une femme et un homme. Mes sauveurs. Je crus reconnaître la silhouette du directeur du Haras du Clos, Serge Cruzot, le visage déformé par la souffrance, et d’une monitrice qui m’avait déjà monté en concours, Joséphine Desroses. Mais le feu brouillait ma vue. Tout ce que je sais c’est que ces deux humains réussirent à me dégager, à grand peine, certes, du nid de débris qui me maintenait cloué au sol. Aussitôt, je m’enfuis dans un hennissement de gratitude, n’osant même pas me retourner sur mon passage, tellement j’étais furieux vis-à-vis de certains humains et assez … reconnaissant vis-à-vis de mes sauveurs. Ce qui me rendait d’autant plus furieux. Je ne voulais plus aimer les humains ! Je souffrais horriblement à cause d’eux ! Bientôt, je ne trouvais même plus la force d’avancer et je m’écroulais dans une prairie, loin de l’écurie en flamme, le souffle haletant, la robe couverte de sueur, mes brûlures à vif. Tout devint noir autour de moi. Et … Et … Je ne me souviens plus de la suite. »
FIN DU FLASH.
Je ne sais par quel moyen on a réussi à me ramener aux écuries, je n’ai même aucune conscience de qui s’est occupé de soigner de son mieux mes graves blessures et autres brûlures dues à l’incendie. Depuis ce tragique jour de Février, j’ai étais déplacé ici, dans une écurie d’ordinaire réservée aux chevaux de concours. Je savais par un autre cheval que l’écurie détruite avait été reconstruite par des humains. Nous sommes actuellement à la fin du mois de Mai. Je suis traumatisé à vie et personne ne pourra y changer quelque chose. Les humains sont des lâches, j’ai faillis mourir pour eux et ils m’ont abandonné à mon triste sort ! Et Maxime, Maxime dans tout ça ? Je pensais qu’il m’appréciait ! Et bien non. Comme tous les autres, il m’avait abandonné au milieu des flammes, des volutes de fumée, de la fournaise qu’était l’écurie et des grabats sous lesquels j’étais enfoui. Et mieux encore ! Lui, mon ancien cavalière, n’était jamais venu me voir ! Cela faisait combien de temps, maintenant ? Presque quatre mois. Quatre mois que je n’avais aucune nouvelle de lui. Alors, quand j’entendis mon nom, prononcé par cette voix si familière, en cette matinée, je ne pus que frissonner d’émoi.
Mon premier réflexe fut de bondir en avant de joie, pour aller à l’encontre de Maxime, qui se tenait prudemment assez éloigné de mon box. Puis je me souvins de toute la rage que j’étais censé ressentir à son égard … Je me souvins de ce qu’il m’avait fait, de quelle cruelle façon il m’avait abandonné aux flammes. Alors, je revins me terrer au fond de mon box, des éclairs dans les yeux. Plus rien ne serait jamais comme avant. Je le fixais avec hargne, fureur, presque avec du dégoût. Sale humain ! avais-je envie d’hurler. A la place, je dus me contenter de hennir avec rage et d’accompagner cela d’un petit cabrer. Je secouais mon encolure et ma crinière avec force, comme je le faisais d’ordinaire pour me défouler. Là, cependant, cela ressemblait plus à une parade d’intimidation. Pars ! Pars ! Tu es comme les autres ! Tu m’as déçu ! Je ne t’aime plus ! Vas t’en ! Ses pensées rageuses résonnaient dans ma tête à tel point que cela me donna le tournis, et bientôt, je perdis tous repères. Tout ce que je savais c’est que Max … L’humain était toujours devant box – un humain que je haïssais à présent. |
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| | Sujet: Re: x.} Box de Little Ebony des Chouans •• Sam 19 Juin - 12:13 | |
| [Up, Maxime ?  ] |
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| | Sujet: Re: x.} Box de Little Ebony des Chouans •• | |
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