Voilà ce qui arrive quand on est impatiente {PV : Aaron}

C'était le matin, il n'y avait pas grand monde à l'écurie, juste quelques élèves déjà présent qui flânaient à la recherche d'une tâche à faire. Ce jour là, Summer était tranquillement dans son box, elle mâchonnait son foin, totalement détendue. Elle était arrivée la veille au soir, la route avait été longue mais la belle hanovrienne avait plutôt bien récupéré et à présent elle s'ennuyait. Elle avait été mise seule pour l'instant, surtout qu'elle s'était montré agressive avec un hongre la veille donc les humains avait préféré l'isolé un peu le temps de lui trouvé des voisins de boxe. Elle souffla bruyamment trouvant le silence pesant, heureusement qu'au bout d'un moment une jeune fille vint la voir, elle la caressa et lui donna même une carotte, la jument pointait ses oreilles vers sa visiteuse, tendant son encolure vers elle par dessus sa porte pour voir si elle n'aurait pas autre chose à grignoter. Malheureusement pour elle, la cavalière n'avait plus rien mais elle lui dit de belle parole que Summer compris de suite:

- Tu veux peut-être sortir la belle ?!

* Ça oui ! marre d'être au boxe !*

Elle hennissait doucement en grattant le sol avec son antérieur droit comme pour répondre à sa question. La jeune femme prit son licol posé sur sa porte de boxe, entra et le lui mit directement. La jument sortit de son nid douillait trottinant légèrement, heureuse de pouvoir se dégourdir les jambes, elle se laissait guider docilement, les oreilles en avant, la tête haute. En sortant de l'écurie, elle fut heureuse de voir les prés un peu plus loin, elle accéléra le pas, trainant un peu la cavalière qui avait du mal à se faire respecter. Arrivées au pré, la jeune fille allait enlever le licol de la jument, seulement cette dernière, trop pressée, tira sur la longe, la cavalière ne lâcha pas pour autant même quand la jument fit un petit saut de mouton. La longe se coinça sous son antérieur gauche, et la fit trébucher assez violemment. LA jeune fille finit par la lâcher et vu qu'elle boitait légèrement, c'était pas sérieux mais tout de même, coup de chance, une personne arrivait vers le pré, elle lui fit des signes de venir l'aider.
Quant à la jument, même boittante, trottait comme elle pouvait, les oreilles en arrière...

Elle continuait de trotter, trébuchant de tant à autre à cause de sa jambe, ce n'était pas bien méchant mais tout de même, une boiterie c'était toujours chiant chez les équidés. Elle pouvait sembler de mauvaise humeur à cause de sa cavalière, bah oui, elle l'aurait lâcher plus tôt au lieu de faire un rapport de force inutile puisque inégale, la jument ne serait pas en train de boiter.

Peu après elle vit une personne entré à son tour dans le pré, elle ralentit et le regarda, il commença à s'approcher, en tendant sa main vers l'hanovrienne. N'étant pas du genre à fuir quand on voulait l'attraper au pré, sauf si c'était des cavalier inexpérimenté, elle avança vers le palefrenier au pas, tête basse, les oreilles pointer vers l'avant. Elle mit le bout de son nez dans le creux de la main du jeune homme tout en remuant les lèvres comme pour vérifié qu'il n'ait pas de friandises lui aussi. Ses oreilles se couchèrent très légèrement avant de se remettre en avant comme pour montrer sa déception et son incompréhension du manque de friandise. Elle redressa la tête, ne trouvant plus aucun intérêt à la main de son visiteur, elle ne s'appuyait pas sur sa jambe de peur de se faire mal elle-même, il fallait dire qu'elle était plutôt du genre chochotte, et que le palefrenier ne risquait pas de s'ennuyer en s'occupant d'elle.