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 les anges déchus, les gens déçus.

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Toby Blackheart
rooster


Toby Blackheart

Date d'inscription : 18/06/2017
Messages : 13
Crédit : breakfast club.

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Objets personnels : une vieille paire de ray-ban, deux crayons à papier et un stylo, un zippo, un exemplaire écorné de as i lay dying, des antidouleurs, un iPod de 2008 rempli de johnny cash, une flasque en métal, un paquet de clopes, des sparadraps.

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MessageSujet: les anges déchus, les gens déçus.   les anges déchus, les gens déçus. EmptyJeu 22 Juin - 13:36

+ Nom : blackheart
+ Prénom(s) : tobias eugene
+ Age : vingt-quatre, james dean style
+ Date de naissance : vingt-trois août 1992
+ Nationalité : 'murica !
+ Métier / études : cuisinier dans un diner moisi
+ Statut civil : célibataire
+ Orientation : hétéro
+ Adresse : 1881, texas street, hoxie, arkansas, middle of fucking nowhere

+ Personne à prévenir : la madre, angela blackheart (555-412-0982)
+ Ville de départ : nyc
+ Allergies : les gens qui gloussent
+ Maladies : algie vasculaire de la face, communément appelée 'migraine du suicide'
+ Groupe sanguin : euh... rouge.
+ Voyagera seul(e) ? non (en la douce compagnie de ryder oackley et daisy donovan)
+ Casier judiciaire vierge ? ..hm..oui..
+ Permis de conduire ? oui

+ Crédit avatar: rastamachine
la seule prison dont on ne s'échappe pas est cérébrale. il en souffre depuis la puberté. elles sont devenues familières. des migraines comme une guillotine, soudaines, toutes puissantes, annihilantes. claustrophobie dans sa propre boîte crânienne. le diagnostic est tombé alors qu'il avait treize ans : algie vasculaire de la face, plus communément appelée "migraine du suicide". souffrance chronique qui n'a jamais pu être ni expliquée, ni traitée. invariablement, lorsque la médecine moderne s'avère impuissante, la belle analyse d'hippocrate n'est rien d'autre que "attendre que ça passe", le haussement d'épaules verbal. alors, enfermé dans sa chambre, volets clôt, il gémit sans s'entendre, serre les dents et les poings, ne supporte pas le son le plus infime, ou le poids de sa propre peau. il en ressort deux heures, six heures plus tard - dans le pire des cas, le lendemain. les traits cadavériques. les lèvres tachées de sang à force d'avoir voulu retenir les hurlements derrière les dents, l'hémoglobine sur les doigts car les ongles fourragent douloureusement dans l'épiderme. et si sa génération n'a pas été gratifiée d'une guerre mondiale, il se combat lui-même toutes les semaines – tous les dix jours s'il est chanceux. ils se demandent tous pourquoi, dans la vie, il choisit toujours la douleur, la destruction. fools. c'est tout ce qu'il a jamais connu. il vit façon binaire, des plages de douleur entrecoupées de moments de répit, son existence sur un oscillogramme. toby a toujours préféré la satisfaction du ici et maintenant aux plans d'avenir. et ça te surprend ? quand il émerge, quand il se relève, il choisit de boire, crier, fumer, rire, déchirer, sauter, baiser, danser, apprendre, pouvoir  - car il sait qu'il vit à crédit. car, quand il émerge, il n'est jamais certain que ça ne soit pas pour la dernière fois.


toby, de loin, c'est rien d'autre que du white trash, pur produit du sud américain, sans thunes, sans éducation, sans père. c'est les stigmates de celui qui a connu l'alcool trop tôt, aimé les filles trop vite. le mec qui répare sa bécane détraquée tous les trois jours, james dean moderne, t-shirt blanc tâché de cambouis. qui paie en clins d'œil car il n'a rien dans les poches. c'est le southern drawl épais qui fait tinter les mots, les taches de rousseur amenées par le soleil, qui appelle tout homme 'hombre' et toute femme 'darling'. après s'être battu contre lui pendant deux décennies, il a décidé de l'embrasser, son stéréotype. de s'en faire un allié. personne ne se méfie de lui, du démuni qui a grandi avec sa mère dans un pavillon minuscule, branlant, honteux. du type qui n'a pas fait d'études. mais putain, il retient tout, toby. il laisse trainer ses oreilles, remplies de bourdonnements par dix ans passés à traîner dans la même cuisine du même diner. il fait partie des meubles, il est celui qu'on oublie, qu'on ne voit même plus. et il collectionne les secrets comme d'autres épinglent les papillons. as-tu remarqué que les connards sont plus dociles, une punaise en pleine poitrine ?


toby, c'est un mommy's boy à temps plein. la première chose qu'il a fait avec son salaire, c'est installer sa mère dans un petit appartement cossu. même si ça signifiait se passer de nouvelles fringues et de coronas pendant deux ans. c'est pas du mauvais goût, c’est pas du kitsch, juste une question de survie. en grandissant, elle était la seule personne sur qui il pouvait compter, la seule constante. le seul adulte qui tenait droit, sans béquille, à qui il aurait voulu un jour ressembler. mais il a compris, toby. il a fini par comprendre. que ce n'est pas lui qui avait besoin d'elle, mais elle qui avait besoin de lui. que s'il ne la protégeait pas, elle allait s'émietter au soleil, faillir sous les mots d'un mari cruel, s'agenouiller sous le poids des dettes. et il l'aime sa mère, putain comme il l'aime. il lui dit, souvent, la couvre d'attentions, s'occupe d'elle, la berce, la borde. car il n'est pas certain que, sans lui, elle ne finisse pas par faner et glisser au sol, recroquevillée comme un pétale, d'ici la fin du mois.


et de l'autre côté du code génétique, il y a son père. le connard originel. qui utilisait ses poings comme argument final. qui a souvent levé la main sur son fils, mais ne la lui a jamais tendue. un homme cruel, vide de sens, vide de sang – car c'était toujours celui de toby qui coulait, alors que leurs deux peaux finissaient craquelées sous le coup de la colère. mais il ne disait rien, toby. il mordait sa langue. car tant qu'il ne touchait pas à sa femme, ce n'était pas si grave. car tant qu'il ne touchait pas à sa femme, il n'était pas vraiment un monstre, pas vrai ? et toby, dans le fond, il l'avait cherché, il avait été insolent, il avait répondu, pas vrai ? et il n'avait pas le droit de se plaindre, car autour de lui, il y avait des orphelins, des papas en prison - et quelques coups, ce n'était rien, en comparaison, ça ne valait pas un mot, pas une larme. mort il y a six ans, son père est poussière maintenant, il croupit sous terre, là où il aurait toujours dû rester. s'étant débarrassé de toutes les possessions de son géniteur, il n'y a que deux choses que toby en garde : en premier lieu, le patronyme. blackheart, la menace, l'avertissement. tragiquement prophète. une lignée d'hommes qui ne savent pas aimer, ou aiment trop, trop fort, trop mal, trop à la fois. la seconde, c'est la vérité par les poings. la rage qui bout entre les phalanges, qui échauffe l'épiderme. mais c'est pas un connard, toby, pas ce genre de connard du moins. alors il attend d'être seul, et envoie son poing dans le mur. et si ça ne suffit pas, il trouve un crétin, n'importe lequel. il joue avec lui comme un chat avec une souris, souffle dans sa nuque jusqu'à ce que le crétin frappe en premier. jusqu'à ce que la fatigue l'emporte sur le désarroi, jusqu'à voir des violettes lui pousser sur la mâchoire, les bras, les mains. quelle ironie. le manuel aux doigts abîmés, les globules constamment à fleur de peau.


le graphite sur les doigts, sa grâce rédemptrice. il a toujours aimé les formes, toby. celles des filles et celles des cathédrales, celles des cyprès et celles des astres. il a toujours aimé les dessiner. deux dimensions lui suffisent, et peut-être qu'il serait plus heureux s'il pouvait vivre sur un bout de papier. il inscrit des formes minimalistes partout, sur chaque surface plane. des infinités de rouages cliquetants, les horizons qu'il lui manque. les dessins organiques de l'amoureux du simple, amas d'épines, insectes, gemmes, constellations. un minuscule diamant gribouillé dans le creux du poignet de dee, une infime fougère qui s'efface dans l'agenda de ryder – la seule poésie qu'il s'autorise est sans prétention, et éphémère.

c’est tombé comme un couperet à treize piges. migraine suicide. suicide. deux syllabes latinisantes qui le suivent depuis lors. et peut-être que la seule raison pour laquelle il est toujours vivant, toby, c’est le fait qu’on attende de lui qu’il s’enfonce un colt entre les lèvres. esprit de contradiction : lorsque la douleur le relâche, il fait tout pour vivre. il vit trop fort, trop bruyamment, trop vite, il a l’existence brutale, la respiration violente. il se couche sur sa bécane, les gaz à fond, jusqu’à entendre le vent hurler entre ses côtes. il crie sur les toits à quatre heures du matin, danse sur le rebord du balcon, soixante étages de vide sous les talons. il accepte les coups comme une offrande et les rend comme un cadeau, trace les constellations violettes sur son épiderme, s’est entiché du goût du sang. et tout le monde prétend ne pas s’en rendre compte, mais sa façon de vivre, à toby, elle est terriblement suicidaire.

depuis l’enfance, toby entretient une relation amour-haine avec la religion. il se reconnait en elle : ce besoin d’auto-flagellation constante, le gothique décrépi, l'imagerie décadente. il a grandi sur les bancs rapeux de l’église baptiste de son quartier, traîné par sa maternelle. là-bas, chaque dimanche matin, on lui a apprenait la haine, le conservatisme, le mépris et, chaque dimanche soir, sa mère s’empressait de lui désenseigner. pour ne garder que le meilleur, que l’amour pour dieu, cette relation père-fils d’adoration mêlée de crainte, celle qu’il n’aurait jamais pu trouver chez lui. et si son côté rationnel, cartésien, évolutionniste, est en conflit direct avec ses croyances, il a besoin de croire, toby. il a besoin de savoir qu’il y a une justice. qu’il y a une vie après la mort. qu’il existe un enfer où son père croupit, brûle, décante - et où, probablement d’ici quelques années, il ira le rejoindre. léché par les flammes, mais la tête haute. couronne d’épines lui crevant la nuque.

tobs, il n'a jamais eu de grand rêve hors de portée. il n'a jamais voulu être astronaute, médecin, président. il a toujours su se contenter d'être simplement toby. lorsqu'après la graduation, le diner où il travaillait en tant qu'étudiant lui a proposé de les rejoindre à temps plein, il a accepté. il se sait avoir été une énorme déception pour son père en choisissant de ne pas faire d'études, il sait que sa mère espérait mieux pour lui, plus grand, plus haut, mais ce que tous considèrent comme un manque d'ambition, ce n'est rien d'autre que la satisfaction modeste de celui qui n'a pas besoin de grand chose. sa vision de la réussite, c'est la pluie, c’est la bière, c’est hemingway et dieu. c’est ryder, c’est daisy, c’est la poussière et la lune. c’est le dieu des petits riens.

+ Discret : (20%) ●●●○○○○○○○
+ Sociable : (30%) ●●●○○○○○○
+ Menteur : (20%) ●●○○○○○○○○
+ Casse-cou : (90%) ●●●●●●●●●○
+ Timide : (20%) ●●○○○○○○○○
+ Bagarreur : (100%) ●●●●●●●●●●
+ Égoïste : (70%) ●●●●●●●○○○
+ Solitaire : (70%) ●●●●●●●○○○
+ Drôle : (60%) ●●●●●●○○○○
+ Bordélique : (50%) ●●●●●○○○○○
+ Séducteur : (80%) ●●●●●●●●○○
+ Amical: (10%) ●○○○○○○○○○
+ Sportif : (30%) ●●●○○○○○○○
+ Rêveur : (50%) ●●●●●○○○○○

+ Cigarettes: (80%) ●●●●●●●●○○
+ Alcools : (100%) ●●●●●●●●●●
+ Drogues : (10%) ●○○○○○○○○○

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MessageSujet: Re: les anges déchus, les gens déçus.   les anges déchus, les gens déçus. EmptyJeu 22 Juin - 13:37

 tobias blackheart
tonight is a night for aching
and i will be ashes in the morning



rp à venir.
#flemme


Dernière édition par Toby Blackheart le Jeu 22 Juin - 14:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les anges déchus, les gens déçus.   les anges déchus, les gens déçus. EmptyJeu 22 Juin - 13:38

ryder
UNTIL WE DIE

we were tight knit boys, brothers in more than name. you would kill for me and knew that i'd do the same. everything goes away, yeah everything goes away. but i'm going to be here until i'm nothing but bones in the ground.
daisy
YOUNG IN LOVE

reason not to kiss her:
she belongs in a museum,
and you are merely here to gaze.
look around you, all the signs scream
"do not touch".
Prénom
TEXTE MAJUSCULE LIENS

Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur.
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