Diamant Days ouvrit les yeux et fut étonné une nouvelle fois. Où était-il ? Mais la mémoire lui revint vite et il se souvint qu'il se trouvait dans un haras, au chaud dans son nouveau box. Encore et toujours dans son nouveau box... Il voyait depuis son arrivée de nombreux chevaux aller et venir d'un endroit inconnu au box. Quand Diamant leur demandaait d'où ils venaient, ils répondaient tous s'il ne venaient pas d'une balade, du manège ou de la carrière qu'il vennaient du pré. Diamant y allait au pré, quand il était avec Marion, mais depuis ses 4 ans et demi, quand il a été vendu, il n'y est plus allé car son cavalier disait je n'ai pas le temps, et toi non plus, de t'emmener au pré. Et depuis ce moment, Diamant oubliait ce qu'était la liberté, et bien sûr, le pré. Il dévorait ses granulés tandis qu'un palefrenier s'avançait vers lui en souriant.
- Alors mon beau, maintenant que tu es habitué au haras, ça te dis un petit tour au pré ?
L'étalon ne fit pas attention ax paroles du palefrenier. C'était sûrement une prommenade de routine, comme tous les matins. Son beau licol noir attaché à sa tête, la longe de même couleur attachée au licol, Diamant Days fut emmené par l'homme en direction des prés. Au fur et à mesure qu'il avançait, Diamant se rappelait. Cette grande étandue d'herbe, où tu peux galoper, faire des sauts de moutons, des ruades à ta guise s'appelait "pré". Et Diamant allait au pré pour la première fois depuis 2 ans ! L'étalon se mit à trottiner sur place, impatient. La barrière s'ouvrit, et la longe congna dans les jambes de Diamant, qui était déjà au galop. Mais il se rappela bien vite qu'il avait oublié d'attendre d'être détaché avant de partir... Et il n'osait pas revenir. Peut-être que le palefrenier, mécontent, allait le rentrer sans le laisser profiter... Oui, peut-être... Mais il riait. Et même s'il tentait de garder son sérieux, il riait encore et encore. Alors Diamant Days s'approcha de quelques pas et remarqua quelque chose briller dans la poche de l'homme. Un sucre. Alors là il fut rapidement à ses côtés, laissant l'homme détacher la longe et acceptant volontier le sucre. Et efin, il fut entièrement libre. Il partit en ruades et sauts de moutons jusqu'à l'autre bout du pré, revint de la même façon et recommença un bon nombre de fois. Qu'est-ce que ça lui faisait du bien de tout faire comme il voulait !