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 |  Sujet: Box de Paradoxe Lun 8 Fév - 15:21 | |
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Paradoxe de L'élixir est un étalon Oldenbourg gris pommelé. A 10 ans aujourd'hui il a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres à travers le monde à l'occasion de plusieurs concours. Il a énormément concouru en cso mais son endurance en fait un très bon cheval de cross. Impatient et vite distrait, il ne figure pas dans les meilleurs en dressage. Mais avec un peu d'astuce et de malice, il est possible d'obtenir de lui une bonne concentration. Il a touché également à d'autres discipline dont l'attelage, sans énorme succès. L'étalon est déjà apparu sur la scène internationale sous diverses couleurs. Dans ses débuts avec l'Allemagne, puis plus tard, avec la France. Il a un énorme potentiel qui a séduit plus d'un acquéreur...
Mais le gris n'a pas un caractère des plus agréable. Très "étalon", il est en plus d'un naturel très compétitif qui fait ressortir d'autant plus son côté dominateur. Gare à celui qui s'approche de trop près ! Homme ou équidé, il ne fait pas de différence et prend autant l'un comme l'autre pour des rivaux potentiels. Il est en général bien plus doux avec la gente féminine. Généreux, il a un gros cœur malgré tout et une confiance aveugle en son propriétaire une fois que celle-ci est acquise. Il donnerait tout pour ce dernier sans rechigner. Ainsi, il est plus facile d'obtenir quelque chose de lui, en selle ou en main. Volontaire, généreux, confiant, cela le qualifie à merveille, mais il est aussi impatient et s'ennuie bien vite. L'occuper devient alors une priorité parfois gênante. Il est peu rancunier mais l'ennui le rend méchant, lunatique et imprévisible...
De nombreux cavaliers en ont fait les frais. Malgré les concours qui s'enchainent, le gris est revendu à un grand élevage français. Il est consacré à la monte pour un temps à l'époque, indéterminé. Il perd en puissance et en endurance mais l'entrainement reprend. Un cavalier souhaite tenter sa chance avec l'étalon fougueux. vainqueur de coupe du monde et de championnats en tout genre, il revient sur les tableaux du monde entier et rafle toutes les grandes étapes, mais uniquement en cso. Il manque encore de souffle pour reconcourrir en cross malgré que l'envie y soit sans problème. L'extérieur est une vraie source d'inspiration et d'envie pour le gris. Il manque encore également de concentration en dressage malgré toutes les tentatives de son nouveau cavalier. L'étalon a besoin d'un peu plus d'attention que ce qu'il lui donne...
C'est en tout cas se qui se dit sur le crack qu'il est. Paradoxe est alors céder au Haras du clos après deux années de tentatives infructueuses malgré ses plus qu'excellent résultats en saut d'obstacle. Qui arrivera à "dompter" l'étalon ? Attention, cheval méchant. L'avertissement est donné sous la forme d'un petit post-it jaune collé au dos de la première page de son dossier. Vous êtes prévenu...
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Lun 3 Mai - 17:36 | |
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•• l'amitié naît dans le coeur des braves et des méritants .
Une arrivée très tôt le matin dans une minuscule voiture et, sitôt la ceinture détachée, l'automobile garée, les valise montées dans la chambre, Charlie avait enfilé ses affaires d'équitation, prit sa bombe et enfilé ses boots. Elle avait eu l'intelligence de demander à un taxi d'amener ses affaires derrière elle et, lorsqu'elle redescendit à la hâte les escaliers de marbres, Charlie vit le chauffeur qui l'attendait à côté d'une malle d'équitation pleine à craquer et de deux porte selles. L'homme avait la soixantaine et parlait avec un fort accent américain. La jeune Colombienne en déduisit qu'il était américain, afro-américain au vu de sa couleur de peau. Il portait un béret sur la tête comme dans l'ancien temps. Bref, une image typique du chauffeur de taxi. Le belle brune sourit et lui donna le montant de la course. L'autre partit plutôt rapidement non sans lui proposer de porter ses affaires mais la demoiselle aimer faire le travail de son plein gré. Elle prit donc d'abord les deux portes selle; le plus dur elle le ferait ensuite, et les mena jusque dans la sellerie. Puis, elle s'avança non sans une certaine appréhension vers la grande malle. Celle ci était pleine à craquer et semblait trèèès lourde. Charlie l'inspecta sous toutes ses coutures et ... oh miracle … des roulettes. Un ingénieux système de roulettes avait été installé sur la malle. Cela fit sourire le belle brune qui prit la malle par une poignée et la tira jusque dans la sellerie. Certes elle eut un peu de mal avec les marches mais, finalement, elle réussit à livrer le colis entier et sans aucun accroc ce qui était rare vu sa maladresse. Elle sourit et s'épongea légèrement le front.
Maintenant commençait la détente ou du moins le bonheur ! Charlie mit la main dans la poche de sa culotte d'équitation et en sortit une enveloppe pliée en six. Elle l'ouvrit rapidement et ne prêta pas grande attention à la lettre de bienvenue et sortit une autre feuille A4. Dessus, une photo de son cheval ainsi que son nom écrit en gros. La brunette chercha donc dans l'écurie éclairée par un soleil très matinale. Elle commença par la sellerie et traversa tout le couloir en large. Finalement, tout au fond, à l'opposé de la sellerie, elle le trouva. Une plaque en cuivre indiquait: « Paradoxe de L'elixir ». Elle eut un sourire et caressa brièvement la plaque du bout des doigts puis, elle passa la tête dans le box, à la recherche de sa nouvelle bête. Quelques secondes après qu'elle eut passé la tête dans le box; Charlie eut tout juste le temps de retirer sa tête pour ne pas se prendre un coup de boule. La demoiselle l'inspecta de ses yeux bruns et curieux.
Charlie « Bonjour Garçon ! |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Lun 3 Mai - 21:40 | |
| Paradoxe de L'Elixir. Grand nom dans le monde équestre. Grand champion. Depuis son arrivée au Haras du clos, quelques cavalières s'étaient enchainées sur son dos. Ou presque. Aucunes n'avait eu l'occasion de le monter. La première l'avait accueillit, la seconde l'avait sortit. Rien de bien intéressant pour le gris. Ainsi, l'envie de courir lui démangeait les jambes et le rendait quelque peu nerveux. Un passage de son ancien cavalier avait mit fin à cela. Le jeune homme avait récupérer l'animal, pour quelques mois. Pas pour faire joli, mais pour les championnats du monde de CSO se déroulant outre atlantique cette année là. Quinze jours d'entrainement intensif et il avait retrouvé son niveau un peu perdu. Le couple avait terminé premier. Pendant ce temps là, en Europe, un drame avait ravagé le Haras. Un terrible incendie. Mais l'étalon ne fut nullement touché par cela. Au loin, sur les pistes de sable fin, il volait au dessus des barres, préoccuper par sa prestation et non par l'état de sa nouvelle maison. Il avait été mit au vert un petit mois et après une remise en route toute en douceur, il avait été restitué au Haras du clos, en pleine forme. Une seconde arrivée, quelque peu entachée par l'état de l'écurie, en pleine reconstruction. Mais le fier étalon était de retour, avec son mauvais caractère et ses manies. Depuis son arrivée, il avait seulement été sortit au pré, longer par quelques élèves courageux, qui en étaient ressortis avec quelques bleus, mais jamais monter à nouveau. Il avait prit une certaine routine, bien content en fait de ne pas être déranger. Il s'était fait aux palefreniers du Haras. Chaque matin, il était nourri, puis, lorsque sa ration était terminée, on le mettait au pré pour la matinée. Enfin, on le rentrait pour la ration du midi, puis il était laissé au box un moment avant d'être sortit à nouveau jusqu'au soir et rentré pour la nuit. Celles-ci étaient encore fraiches malgré l'arrivée du printemps. Mais un coup de froid traversait le pays, et ce serait ainsi jusqu'aux saints de glaces, comme tous les ans. On avait donc ressortit les fines couvertures pour les journées de prés. Enfin, l'étalon était bien dans ce train là. Il était brosser rapidement tous les soirs et ses crins étaient noués pour plus de praticité. Malgré tout, ses membres gardaient des traces de boues, bien présente malgré les jets d'eau froide du soir. Il était bichonné en somme et ça lui plaisait bien.
Son étonnement fut donc grand lorsqu'il entendit une voix féminine à la porte de son box ce matin là. Il venait de terminé sa ration et attendait patiemment qu'un palefrenier, le même que d'habitude, personne ne se risquait à le sortir, l'emmène jusqu'au pré. Il se grattait l'antérieur lorsqu'il entendit « Bonjour Garçon ! ». Il releva brusquement la tête, manquant de justesse de percuter celle de la petite bipède qui se tenait devant lui. Instinctivement, il coucha les oreilles et lança un coup de dent en avant. On l'avait changé de box depuis son retour, avec la reconstruction, et sa porte n'avait pas encore été équipée de l'habituelle grille qui la tenait complètement fermée. Par contre, le soin avait été prit de bien y mettre les trois loquets protecteur, au lieu des deux habituels, ainsi que la petite plaque cuivrée, sous celle de son nom, donnant un précieux conseil: « Attention, je mors. » Gare aux doigts ! Quelques malheureux enfants en avaient déjà fait l'expérience depuis son retour. Vexé de ne pas trouvé son palefrenier habituel, il garda les oreilles couchées et attendit, ne se poussant en aucun cas de la porte, histoire de tenter de décourager Charlie en bloquant le passage, ne lui laissant clairement pas l'autorisation de pénétré dans son box. Après tout, c'était son chez lui. Cependant, une pointe de curiosité animait son regard. Et puis, Charlie était une femme, grand atout avec cet étalon. Il était réputé pour sa gentillesse envers la gente féminine. Enfin, une fois une certaine confiance acquise, et pour cela, il lui fallait du temps. Il ne faisait confiance que si son cavalier lui faisait confiance, ce qui était long a atteindre parfois... |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Lun 3 Mai - 22:12 | |
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Elle inspira enfin ses prunelles brunes fixées sur le puissant gris qui lui faisait face avec un mécontentement prononcé. Comme bien d’autres avant lui, Aztèques, Be Storm, elle semblait destinée aux étalons désagréables au possible. Ils avaient tous étaient ainsi au départ, Aztèques avait appris à l’aimer, Storm s’y était toujours refusé, comment cela se passerai avec Paradox? Elle se tenait immobile devant la porte du box, manquant une inspiration sur deux, elle regarda à droite à gauche, l’écurie était vide de bipèdes elle en fut rassuré. L’avait t’on déjà vu si désemparé, si hésitante ? Ou était donc passé l'enthousiasme qui lui était si cher? Lorsqu’on lui avait décrit Paradoxe on lui avait dit : c’est un cheval plein de défis. Ni une ni deux elle avait signé les papiers d'attributions, tout, n’importe quoi pour combler ce vide laissé par son grand bai.
Après son bonjour plutôt sympathique, Charlie ne s'attendait pas à tel réaction de la part de l'animal. L’étalon se tourna vers elle les oreilles en arrière et les dents en avant faisant un bond inattendu en sa direction; il n’en fallut pas plus pour faire sortir la brune de sa stupeur ! Sur le coup elle eu envie de hurler dans les écuries que s’il ne voulait pas d’elle c’était largement réciproque, mais elle se retint, souffla, se décala et lui donna une claque sur les naseaux, il apprendrait vite qu’il ne fallait pas mordre… Elle ne cria pas à quoi bon de toute façon? Il la défiait du regard et elle le lui rendait bien ! Le gris bloquait l'accès à l'entrée de son box. Charlie avait remarqué que trois loquets étaient fixés à la porte et ce n'est qu'à ce moment là qu'elle remarqua la petite plaque où il était marqué " Attention, je mords ". Cela la fit sourire ironiquement en coin. Certes elle était douce, mais la fermeté était de rigueur tout comme le respect. Rien dans son attitude ne dévoilait sa fureur, l’air était un peu électrique mais elle n’était pas d’humeur à se calmer, oui elle aurait du bien sur, elle le savait, mais s’il voulait l’affrontement il l’aurait.
Charlie ; & bien alors, pas content de me voir ?!
Paradoxe ne semblait pas vouloir dégager l'entrée, tentant de dissuader sa nouvelle cavalière d'entrer dans son box. Il pensait lui faire peur? Et bien il en faudra plus pour décourager la demoiselle qui a connu des bêtes aussi peu commode. C'est avec fermeté qu'elle empoigna le premier loquet et le déverrouilla, suivit du deuxième et pour finir du dernier dans un bruit de cliquetis. Sans attendre aucune réaction de l'entier, Charlie fit glisser la porte se mettant devant la sortie pour bloquer une éventuelle fuite du quadrupède. |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Lun 3 Mai - 23:10 | |
| L'étalon n'était pas commode, c'était une certitude. C'est ce qui avait fait sa réputation, avec ses résultats. Revoir Yann Legrusse, son ancien propriétaire, lui avait tout de même fait un bien fou. Entre cet homme et lui, un profond respect s'était installé, à force de temps et d'heures passées ensembles. Un simple regard du cavalier international réussissait à calmer l'étalon et à lui faire comprendre ce qu'il désirait. Son retour aux championnats avait été la plus grande surprise de cette année. Et il avait rempli sa part du contrat, encore une fois...
La claque de Charlie sur ses naseaux bicolores ne lui plus absolument pas. De nouveau il lança un coup de dent, donnant involontairement un coup de sabot dans la porte. Il recula violemment et heurta les grilles en V de sa porte. Vexé, il fit volte face et s'enfonça dans son box. Non, l'accueil n'était pas chaleureux. Mais il ne l'était pour personne, si ce n'est celui qui le nourrissait tous les jours. Et il fallait que la jeune femme s'y habitue. Comme l'avait dit Yann, « Dans le fond, il n'est pas méchant. Il suffit juste de gagné son respect, et tout se passera bien. Optez pour la manière douce, même si vous avez très envie de taper dessus. Il se braquera sinon, et vous ne pourrez plus rien en faire... ». Heureusement qu'il n'était pas très rancunier. Cependant, il se vexait rapidement et pouvait vite devenir exécrable dans ces moments là.
« & bien alors, pas content de me voir ?! »
Dans l'instant, non, Paradoxe n'était pas ravie. Il s'était bien rendu compte qu'il avait une forte tête en face de lui. Au moins aussi têtue que lui et cela ne le réjouissait pas vraiment. Depuis Yann, personne ne lui avait véritablement tenue tête. Même les palefreniers se méfiaient de lui. Il avait réussit à en faire démissionner un à ses débuts au Haras. Pour un malheureux coup de fourche donné dans la porte de son box pour tenter de le calmer. L'entier avait rendu la vie impossible au pauvre jeune homme. Et il avait quitté l'équipe...
Le bruit des loquets le fit se retourné de nouveau, vivement. Il était de nouveau face à la porte et fixait Charlie, tête haute, dents serrées, oreilles en arrière. Sa queue fouettait l'air et frappait avec un rythme régulier les parois de son box. Le souffle court, il humait l'air, tentant d'identifier un peu plus clairement la jeune femme. Elle était tendue, énervée. Tout comme lui à ce moment là. Il ne savait pas encore quoi penser d'elle. A vrai dire, ils n'étaient pas très bien partis. Mais le gris avait vu pire, bien pire. Alors, rien n'était perdu avec cette petite brune aux cheveux longs. L'étalon gratta la litière de son box, atteignant rapidement le bitume et y racla son sabot. Le bruit résonna dans toute l'écurie, à son plus grand plaisir. C'était un de ses meilleurs jeux. Et cela rendait fou les palefreniers qui finissaient par le mettre dehors dans un pré. Il s'ennuyait très vite et il était primordial de lui trouver une occupation. Sinon, il partait en vrille et faisait n'importe quoi. C'est aussi pour cette raison que le dressage n'avait pas été privilégié chez lui. Trop rébarbatif comme discipline. Cela demandait trop d'attention... Attention qu'il portait à Charlie. Il ne la quittait pas des yeux, attendant sa prochaine réaction... |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Lun 3 Mai - 23:31 | |
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Charlie s'attendait à ce qu'il revienne à la charge et au lieu d'une tape sur le naseau, elle resta de marbre devant la tentative de domination de l'entier qui n'avait guère apprécier le geste de la petite brune. Après sa il s'en était retourné dans le fond de son box, se cognant contre les grilles involontairement et le gris resta là, lui tournant le dos. La belle attendit immobile adossée au mur du box le regard posé sur l’entier à la robe clair et lumineuse, ce dernier était dans la posture identique les naseaux dilatés et les yeux écarquillés de surprise. Depuis quand on lui tenait tête ? D’habitude la personne partait du box en courant et n'essayait même pas de se tenir face à lui. Pas de chance mon pauvre Paradoxe… Les oreilles toujours plaquées en arrière l’entier recula de quelques pas minuscule puis revint en avant alarmé par un bruit, alerté, curieux, enfin un point positif pour lui aux yeux de la belle Charlie. Sa frimousse en alerte lui rappela celle de Aztèques. Le bai avait pour habitude de ne pas l'accueillir comme tout cavalier aimerait qu'on l'accueil. La croupe face à vous, les oreilles plaquées et le regard qui surveille chacun de vos faits et gestes, et moindre bruit du cliquetis un oeil vif et des oreilles qui se dressent intéressé par ce bruit si familier. Évidemment il ne réagissait comme sa seulement avec Charlie, quand ils s'agissaient des autres, il n'attendaient pas une seconde avant de botter la porte de son box.
Une fois camper devant la porte, le gris face à elle; Charlie attendit quelques instants ne voulant pas le brusquer. La demoiselle voulait qu'il s'habitue à sa présence même si celle-ci n'avait pas l'air d'être la bienvenue. La jeune Colombienne prit une grande bouffée d'air frais et tendit doucement sa main vers l'entier. Il aurait fallu être fou pour faire un tel geste alors qu'il était bien marqué que cet animal était du genre à être " dangereux " et à mordre. Le quadrupède commença à gratter le sol assez violemment, entrainant dans une danse effrénée les copeaux de sa litière qui virevoltait autour du membre du gris et se déposant quelques centimètres plus loin, ne laissant plus qu'un trou béant qui laissait apparaitre le bitume. Le bruit des fers frappant le sol n'était guère agréable pour l'ouïe de la demoiselle, mais l'animal s'y donnait à coeur joie. Peut-être pour la décourager d'avancer. Seulement c'était mal la connaitre. Charlie avança vers lui, d'un pas d'un seul sans trop réfléchir. Car c'était limite du suicide d'aller vers lui sans le connaitre. D'une voix douce et conciliante, elle lui parla du moins elle sortit quelques mots et se mit à fredonner une vieille musique. Peut-être que sa l'aiderait à se détendre ou le contraire.
Charlie ; Doucement mon grand. Tu sais je suis loin d'être rancunière, ce n'est pas parce que tu as tenté de me mordre que je vais t'en vouloir. Je veux juste qu'il y est un respect mutuel. Je ne te parle pas de confiance pour le moment mais de respect et sache que coute que coute je ferais tout pour qu'on arrive à un terrain d'entente.
Charlie se rendit vite compte que Paradoxe avait l'air d'être un cheval impatient, qui ne supportait pas de rester renfermer. Oserait-elle, une telle chose ? Prions Dieu, que non ! |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Mar 4 Mai - 11:24 | |
| La demoiselle était restée là. Première surprise. Elle était même entrée dans le box du gris. Deuxième surprise. Et elle avait tendu la main. Troisième surprise. Sa voix calme avait fait relevée une des oreilles de l'entier. Mais elle avait rapidement rejoint sa copine contre la nuque de l'étalon capricieux.
« Doucement mon grand. Tu sais je suis loin d'être rancunière, ce n'est pas parce que tu as tenté de me mordre que je vais t'en vouloir. Je veux juste qu'il y est un respect mutuel. Je ne te parle pas de confiance pour le moment mais de respect et sache que coute que coute je ferais tout pour qu'on arrive à un terrain d'entente. »
Il n'avait pas saisit toutes les paroles de la jeune femme. Il ne comprenait que peu de chose lorsque les hommes lui parlait. Cependant, il cessa de gratter le sol de son box et grogna entre ses dents. Il se balança sur ses deux antérieurs, faisant virevolter sa crinière au rythme de ses pas. Cette dernière avait bien poussé depuis les concours et avait bien besoin d'un ajustement. Tout comme sa queue, quelque peu emmêlée. Il finit par s'immobiliser et tendit l'encolure. Du bout des naseaux, il vint sentir la main tendu de la jeune femme. C'est vrai que c'était risqué de la part de la jeune Fierce. Peu de cavaliers auraient fait de même. Les plus téméraires seraient rentrés dans le box, lui aurait passé un filet et l'aurait sortit en récoltant toute une collection de bleus et de traces de dents. Mais ce n'était pas le cas de Charlie. Une poignée de seconde se passa, le temps pour lui de "faire connaissance" et il exécuta son petit manège habituel. Il recula d'un pas et arqua l'encolure, prenant appui sur ses postérieur, il se leva de quelques centimètres. Cependant, il ne menaça pas pour autant la jeune femme. Il pivota doucement et retomba à sa droite; avant de jouer des jambes pour passer à sa gauche, la frôlant au passage. Il finit par secouer la tête et attendit, fier, tête haute, et de nouveau en face d'elle.
Il avait toujours fait cela. De loin, avec un peu de recul, Yann l'avait comparé à un petit chiot voulant sortir et gigotant dans tout les sens. « Oui, mais les petits chiots ne mordent pas ! Et le tient fait près de 500kg de chiot... ». C'est ce que sa femme lui avait répondu. Et elle n'avait pas tord. A vrai dire, elle devait être la seule femme que l'étalon ne pouvait absolument pas encadrer. L'entente entre eux avait toujours été impossible. Et c'est elle qui avait poussé son mari à vendre l'étalon. Cela avait d'ailleurs créé quelques discordes dans le couple. Et l'entier avait été vendu...
Paradoxe ne pouvait pas rester sur place plus de quelques secondes. Les arrêts parfait, il ne connaissait pas. Ainsi, il tapait un sabot au sol ou se déplaçait sur le côté toute les dix secondes. Une véritable patate chaude. Certain l'avait comparé à ces étalons espagnols incapable de marché au pas. Peut être avait il un peu de sang du sud dans les veines ! L'encolure tantôt arqué tantôt tête haute, il attendait désormais une réaction. Impatient désormais de sortir, maintenant que les présentations avaient été faites. |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Mar 4 Mai - 13:26 | |
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Sa respiration s'interrompit, son coeur se mit à battre de plus en plus rapidement à l'approche du nez de Paradoxe. Ses doux naseaux frôlaient les doigts fins de la demoiselle, en s'imprégnant de l'odeur corporelle de la jeune brune qui reprit une respiration normal suivit d'un léger sourire. C'était le premier vrai contact entre eux... Aussi infime soit-il, il en dirait long sur leur histoire. De plus Charlie était du genre à ne pas oublier les rencontres, les premiers contacts, tout ça restaient gravé dans un coin particulier de sa tête. Celle qui l'avait plus marqué était la rencontre avec Aztèques, une des plus musclées à vrai dire. Il pleuvait comme vache qui pisse et la demoiselle c'était hâtée d'entrer dans les écuries, appréhendant son tête-à-tête avec le grand bai. Fidèle à lui-même, l'entier l'avait accueillit la croupe en évidence, les oreilles blottie contre son imposante encolure et cachées par une longue crinière en friche. L'animal balançait violemment sa tête de bas en haut pour décourager même le plus intrépide d'entrer dans son box. Charlie avait patienté dix longues minutes devant le box avant d'y entrer et d'esquiver un coup de dent. Aztèques ne l'approchait pas, il restait dans son coin à faire mine de la charger, à se cabrer et à secouer la tête. Ce petit jeu avait durer un moment. Des têtes curieuses essayaient d'entrevoir ce qu'il se passait dans ce box. Et puis Charlie s'en était retourné à ses occupations après une heure d'affrontement de la part de l'entier. A présent tout recommençait avec Paradoxe, de nouvelle chose à apprendre, de nouvelles manies à connaître et enfin tout recommencer à zéro comme avec chacun d'entre eux. Leur aventure venait de prendre son essor; Pour le meilleur et pour le pire !
Soudainement le gris retira ses naseaux de la main de sa cavalière et se remit à vouloir l'intimider, puis il se leva légèrement la jeune Colombienne leva légèrement ses mains tout en les baissant avec légèreté et douceur pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'il se calme car ca ne servait à rien de se mettre dans un état pareil. Et une fois à terre, il fit un jeu de jambes des plus invraisemblable. Charlie aurait pu le comparé à joueur de foot qui danse avec son ballon. Cela lui décrocha un sourire en coin et elle comprit vite qu'il lui tardait de voir l'extérieur. La jeune femme recula d’un pas, pris le licol accroché à côté de la porte à l’extérieur du box et le lui enfila, elle ne se posa pas de question et réagirait en fonction des réactions du grand gris, elle clipsa la longe à l’anneau de l’alliance et ouvrit la porte du box faisant sortir Paradoxe dans l’allée. Fierce l’attacha à un barreau du box sans trop serrer son nœud de sécurité afin de pouvoir agir rapidement en cas de pépin.
Charlie ôta la fine couverture du corps de l'animal, tout en faisant attention au coup de dent et de sabot qui pouvaient partir d'un moment à l'autre. La lumière était plus vive dans l’allée, le soleil dardait ses rayons par l’entrée et venait illuminer la robe du cheval qui renâclait avec force. Il avait l’air si indépendant, ce que l’on aurait pu prendre pour de la crainte ou de la surprise n’était en fait, qu’un refus pur et simple de contact. S’apprivoiseraient ils mutuellement? En avait elle envie ? Oui évidemment! Elle le scruta plus en profondeur, détaillant sa morphologie, il était taillé pour le saut, il était plus musclé que Aztèques. Son arrière main puissante laissait présager un très joli coup de saut, elle vérifierait rapidement tout ça à la monte.
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe Mar 11 Mai - 15:55 | |
| La jeune femme réagit rapidement, ce qui ne déplut pas au grand gris. Il se laissa mettre son licol sans trop bouger. Il resta immobile quelques secondes, tout juste ce qu'il était capable de faire. Il suivit la jeune femme dans l'allée sans cesser de piétiner à chaque pas. Il lança un coup de dent provoquant à son voisin de box de avait sortit la tête de celui ci, mais le bai ne répondit pas, préférant ne pas se frotter de trop près au gris. Satisfait, le pommelé tourna la tête vers la porte de l'écurie. Ouverte, elle laissait entré les rayons de soleil venant de l'extérieur, apportant aussi les bruits de la cours. Des cavaliers avec leur montures se préparaient pour un cours, alignés sagement dans la dite cours. Les éclats de rire des cavaliers joyeux firent lever les oreilles de Paradoxe. Il soupira enfin et se tourna vers la jeune femme qui attachait la longe au barreaux de son box. Il coucha les oreilles et entrouvrit les lèvres mais ne fit rien d'autre. Il se désintéressa rapidement de la jeune femme pour jouer avec sa longe. D'un geste sûr et habituer, il saisit le flot de longe entre ses dents et tira dessus. Le noeud de la demoiselle ne céda pas mais en quelques coups, il cèderait certainement.
Il avait souvent jouer à cela avec Yann Legrusse. En ayant marre de refaire le noeud de l'étalon toutes les minutes, il avait finit par ne plus les faire. C'était aussi une marque de confiance envers le gris. Marque que peu de gens lui laissait. A cause de ses tendances à mordre, les cavaliers à qui il avait eu affaire avait le fâcheuse habitude de penser qu'il était fugueur également. Hors ce n'était pas vraiment son cas. Pourquoi partir alors que ses rations étaient dans son box ? Yann l'avait totalement comprit. Moins les autres. L'étalon se rappelait de leur première rencontre... Il était dans un de ces boxes temporaires de salons. En Allemagne cette fois. Il venait de rentrer d'un concours et devait traverser tout le salon pour rejoindre son box. Il suivait sagement son groom et devant son box, un homme au cheveux noirs attendait tranquillement. Il tournait en rond devant son box avec le propriétaire du cheval. Il avait exigé un essai immédiat. Ce qu'il avait eu. Les résultats du concours étaient tombés et l'étalon avait fait une bien mauvaise prestation. Seulement, le courant était très bien passé entre eux et le gris avait révélé un véritable potentiel sous les mains de jeune Legrusse. Il l'avait eu pour un prix dérisoire, mettant l'accent sur le caractère exécrable et bien connu du gris ainsi que ses derniers résultats tout a fait médiocres...
Les mains de la jeune femme sur le corps de l'étalon lui fit tourner la tête. Encore, il pinça les lèvres et coucha les oreilles. Il chassa ses hanches, s'éloignant de la jeune femme. Il baissa la tête un maximum et huma le sol, complètement propre. Aucun granulé n'était abandonné par les palefreniers. Il releva brusquement la tête et gratta le sol de son sabot. Le raclement du fer sur le bitume de l'allée centrale arracha un hennissement nerveux de la part d'un cheval de l'écurie. Il eut pour toute réponse un Paradoxe qui augmenta la cadence et tapa plus fort au sol. Il changea de pied, se fatiguant de l'autre et reprit son vacarme, redoublant d'efforts. L'alezan mécontent en rajouta en tapant sur le porte de son box, toujours aussi âcre envers le grand gris... |
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| | Sujet: Re: Box de Paradoxe | |
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