Chambre de Jade Adam

Jade Adam
20 ans
Kayla
Cavalière de CCE & CSO

Maxime se sentait revivre. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas joué ainsi. A chaque provocation, à chaque regard, c’était comme si le temps s’arrêtait, qu’il restait en suspens. Il ne connaissait rien d’elle, mais le jeu se poursuivait. Pendant un quart de seconde, en poussant les portes battantes du bâtiment des chambres, il se dit que peut être il faudrait stopper le jeu. Faire connaissance vraiment et ne pas garder ce masque de séducteur. Et puis, c’est en se retournant vers la jeune femme, devant l’ascenseur, qu’il en oublia cette pensée. Sa conscience lui aurait bien dit de faire attention, de ne pas passer le point de non retour, d’arrêter. Mais bizarrement, elle ne donnait aucun signe de vie cette conscience. Complètement engloutie par l’instant, le jeu sans limites ni règles, l’adrénaline de chaque seconde. Voilà pourquoi il aimait ce jeu, il provoquait des sensations qu’il ne pouvait ressentir autrement. Sauf peut être en frôlant la mort, et encore, ce serait sans doute différent.

Ce cercle, sans limites, sans règles hormis celles posées par les joueurs eux même, il les connaissait pour les avoir pratiqués, mais il y a de cela ce qui lui parait être un ou deux siècles. Même si lui ne provenait pas de riche famille, tout ses amis si, et il était à coup sûr invité un peu partout. Pour son plus grand plaisir. Heureusement, il avait un physique plaisant, qui lui ouvrait pas mal de porte –de soirées bien sûr-, et il n’était pas non plus mauvais élève, ce qui charmait ses profs et lui assurait ainsi d’être tranquille. Le bon plan en somme.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent avec un tintement chantant et il laissa Jade passer la première, gardant un léger sourire. Il fallait calmer le jeu, juste pour laisser aux participants de quoi respirer. Ensuite… Mmmh… Qui saura ce qui pourrait bien se passer ? Nul ne pourrait encore le dire…

- Jusqu’au bout ? Et bien Mademoiselle, ce n’est pas convenable de dire cela à un digne majordome comme moi…

Il laissa un léger blanc avant d’enchainer, dans un murmure :

- Mais je pense que je m’y ferais aisément…

Encore un de ses regard profond. Il voulait la faire sourire encore, juste pour ces faussets qu’il aimait tant, devant lesquelles il fondait comme un sucre dans un thé. [XD] L’ascenseur s’ouvrit doucement et il sortit le premier, s’arrêtant ensuite sagement devant la porte de la chambre de la jeune femme. Un regard subtil, un sourire léger. De quoi faire fondre le plus gros bloc de glace en quelques secondes.

Dur de résister à cela. Il entra dans la chambre de la jeune femme. Les volets étaient fermés, mais les persiennes en bois laissait la lumière entrer et tomber doucement sur le lit bien fait de la blondinette. Maxime laissa tomber les sacs près de la porte et leva les yeux vers Jade. Il n’eût pas le temps de faire quoi que se soit qu’elle était déjà tout près de lui. Il ferma les yeux peut être un quart de seconde de trop, trahissant ses plus profondes pensées. Il se força à sourire, se mordant la lèvre inférieure, une main sur la tranche de la porte, l’autre en suspens, dans le vide, comme pour calmer le jeu, ou du moins, tenter de le faire durer encore. Elle posa délicatement ses lèvres dans son cou et là, le temps se stoppa pour de bon. Il ferma les yeux, relevant la main, pour effleurer son bras, retenant son souffle. Alea jacta es ! Le sort en est jeté, c’était à lui de décidé. C’était maintenant, le point de non-retour. A moins qu’il ne soit déjà passer ? Il lui suffisait d’un geste du poignet. Soit vers la gauche et le jeu cessait, la porte restait ouverte. Soit vers la droite et la porte se refermerait… Il fallait alors assumer ? Non, on n’a pas a assumer dans ses cas là, il fallait jouer. Pour gagner ? Y avait il réellement un gagnant ? Ca, ce n’est pas dit. Quoi que. Il fallait aussi, comme tu l’as dit, savoir appliquer le jeu, pour en sortir vainqueur ex-éco [je sais plus comment on écrit ça x)], elle l’était incontestablement et le jeune homme, empli d’orgueil, l’était tout autant…

Les paroles de la jeune femme lui revinrent, mais en vérité, elles ne l’avais jamais quitté. Et au diable les apparences, au diable l’image qu’il allait donné de lui à Jade. Peut lui importait si elle le prenait pour un « homme à femme ». Lui savait qu’il ne l’était pas et lui expliquerait il peut être plus tard. Ou pas. Elle avait dit qu’elle le suivrait jusqu’au bout ? [aller, un culte ! XD] Alors allons-y… De toute façon, c’était trop tard et la jeune femme n’avait pas l’air d’être en mesure de stopper le jeu et lui, n’en avait aucune envie… Un dernier sourire, comme un clin d’œil à sa conscience endormie et il donna un coup de poignet à la porte, vers la droite...

Elle se referma dans un claquement à peine audible, ou du moins, ne l’entendit il pas, trop concentré sur sa « proie » ? Non, sa camarade de jeu. Il lui murmura, entre deux souffle, à peine audible :

- Très chère cliente, je suis tout à vous…

Toujours charmeur mais un peu plus sérieux et tendre, il répondit à son léger baiser par un autre, à la commissure des lèvres, aussi léger qu’une plume, une main sur sa nuque, l’autre encore en arrière, comme tenant une porte invisible. Un frisson lui remonta l’échine. Comme une coupe de bulle, et Dieu seul sait à quel point il adore cette sensation. A ce moment même, il se serait damné pour une coupe de champagne. Il était littéralement raide dingue de cet alcool français, bien trop romantique, aguicheur et empli de sous entendu à son goût…

Le jeu n’était plus. S’en était terminé. Il avait laissé la place à un désir plus fort, une réalité bien plus intéressante. Il se laissa emporté, s’abandonnant à elle, à ses désirs, mais en gardant un que peu relatif contrôle, juste histoire d’être assez conscient, pour ne pas aller trop vite. Le temps s’arrête ou s’accélère-t-il ? Il s’en fichait. Il n’entendait plus qu’elle, ne sentait plus qu’elle. Son cœur avait déjà raté plus d’un battement et il ne s’étonna guère de retenir son souffle quand elle passa une main sous ses vêtements. L’ex-mannequin se trahissait et notre homme en profitait un peu. Voulant faire durer l’instant, il ne réagissait guère et ne faisait que lui répondre. Il suivait ses pas, ses mouvements, calant son souffle au sien. Ne faisant plus qu’un ? Presque. Le désir primait. On ne pouvait pas parler d’amour, juste une attirance à laquelle ni l’un ni l’autre n’avait pu résister. Mais ne l’avait il pas chercher ? Oh que oui, et il ne le regrettait en rien. Bien au contraire.

Elle bascula la tête en arrière, le jeune homme laissa sa main derrière sa nuque, embrassant son cou délicat, les yeux mi-clos. Elle était irrésistible. La preuve, il n’avait pas su stopper, résister. Il croisa son regard, un regard qui en disait long. Et le sien en disait tout autant. Un regard profond, sérieux ; mais une étincelle brillait en leur fin fond, révélant le plus profond de son âme et un désir intense, ardant. De la braise couleur océan. Ne vous êtes vous jamais brûler avec de la glace ? Il ne faut pas croire qu’elle est inoffensive, détrompez-vous…

Il se laissa embrasser sans opposer aucune résistance et répondit avec subtilité et doigté. Maintenant qu’il avait goûté, il n’était pas prêt d’arrêter. On n’enlève pas une sucrerie à un enfant. On n’enlève pas Jade à Maxime. Leur souffle se mêlèrent, ne faisant qu’un. Il décala légèrement sa main pour caresser sa joue du bout des doigts, tendit que l’autre main effleurait ses hanches doucement. On lui avait dit un jour « sers-toi de tes doigts comme d’une plume » et il appliquait à le lettre ces paroles. Et il savait pertinemment combien une caresse légère pouvait être agréable et combien elle pouvait attiser un désir, même s’il était déjà à son comble. A présent, les mots ne servaient à rien, mieux valait les garder pour soi, enfin, si bien sûr on en avait, mais pour sa part, Maxime n’était plus en état de penser, et pour parler, il faut bien penser un peu avant. Il se laissa entrainer et sentit la jeune femme s’arrêter. Il laissa glisser sa main de sa nuque à ses hanches et l’embrassa encore. Il voulait faire durer, mais c’était à lui de faire le pas suivant. D’un geste rapide, empli d’une habitude pas si certaine et en l’espace d’à peine un souffle, il se détacha de la jeune femme et ôta son pull et sa chemise, les laissant à ses pieds pour se rapprocher de nouveau de Jade et poser doucement ses lèvres sur les siennes, reposant ses mains sur les hanches de la demoiselle. En ce laps de temps, il avait aussi pu voir où ils étaient dans la chambre, et bien qu’il ne l’ai pas lâché une seule fois des yeux, il savait à présent qu’un lit s’étendait à ses pieds…

Juste toi et moi. Rien que toi et moi. Ou ne pouvons nous dire, juste elle et lui. Et rien d’autre. Le tic tac de la montre du jeune homme n’était plus. L’instant transcende le temps et l’esprit. Jade ne venait elle pas d’arriver ? Ou était-elle ici depuis déjà quelques jours ? Est-ce utile de répondre ? Pas en cet instant. Maxime était certain d’une chose et se le répétait souvent : il ne fallait pas que ça s’arrête. Il avait été pressé tout à l’heure ? C’était apparemment au tour de la belle blonde. A son tour, elle s’était séparée de lui. Une fraction de seconde durant laquelle le souffle lui avait manqué. Un battement, une bouffée de moins. Le temps de se débarrasser de sa montre et de ses chaussures qu’il trouvait soudain bien lourdes, autant les unes que l’autre. Comme le clou face à l’aimant, le beau brun était de nouveau tout près de la jeune femme. Les caresses étaient désormais plus insistantes, plus sûres, tout en restant délicate. On ne froisse pas une feuille de soie…

Comme énormément, si ce n’est pas pour dire tous les hommes hétéros, le brun adorait la lingerie féminine. Ne serait ce que pour leur délicatesse et leur motifs fin et bien sûr, le plaisir de l’ôter. C’est en se mordant la lèvre inférieure qu’il se laissa entrainer en dévisageant discrètement la jeune femme. Il ne put s’empêcher de sourire, avec ce même sourire qu’auparavant, débordant de charme et d’envie. Il laissa la jeune demoiselle basculer sur le lit, la retenant à peine, suivant le mouvement avec adresse. Il ne lui restait désormais qu’une main de libre, étant en équilibre sur son bras gauche pour ne pas tomber sur Jade. Le bras à demi plié, muscles bandés sous l’effort, voilà à quoi servait les séances de muscu en salle. L’adrénaline aidant, il résistait sans peine.

Un pas de plus, la danse se poursuit. A lui de conduire le suivant. Pas pressé mais pas lent pour autant, il entreprit de laisser une longue suite de baiser léger sur le corps de la jeune femme, partant de sa bouche pour terminé sur son nombril. Le tout avec une lenteur et une douceur toute calculée. Ses doigts libres suivant le mouvement, un peu plus rapide peut être, afin d’être synchro. A peine posait-il ses lèvres sur le ventre de la jeune femme, que le premier bouton de son jean cédait sous les doigts du garçon. Cette même main experte faisait glisser la braguette tout doucement, comme pour ne pas faire de bruit, vous savez, comme cet enfant qui se lève dans la nuit de Noël pour aller ouvrir ses cadeaux en douce… Le silence est de mise dans ses moments là et en cet instant, Maxime se le faisait grand complice…

Poursuivant dans le même élan, mais cette fois sans l’embrasser, il se plaça à genoux et entreprit de défaire ses bottes, avec une concentration et un calme olympien. La bouche entre-ouverte, luttant contre des pulsions intérieures et animales, bestiales même. On aurait dit qu’il ne respirait plus sous le coup de la concentration. Il abandonna finalement les bottes au pied du lit et revint vers le jeune femme, laissant glisser ses doigts le long de tout son corps, et posant finalement sa main droite sur son ventre, en équilibre sur la gauche. Il l’embrassa encore, gourmant…

Encore un battement de louper. A croire que son cœur ne battait plus et que ses poumons ne respiraient plus à force de se louper. Mais c’était cela, l’éternité. Chaque caresse, chaque souffle chaud sur sa peau provoquait foule de réaction chez le jeune homme. Un frisson doux lui remontant le dos, lui faisant manquer une seconde, comme une coupe de champagne glacée. L’effervescence, c’était cela. Le grand brun bouillonnait d’impatience et commençait à avoir du mal à se contenir. La torture pouvait elle être pire ? Non. La mort elle-même serait plus douce. La jeune femme commença a déboutonné son jean. S’en était trop. Mais il fallait résister. Il ferma les yeux, se mordant la lèvre pour tenter de se calmer un peu. Comme dans ce jeu du chat et de la sourie. Le chat joue avec la sourie jusqu’à ce qu’elle se perche, juste pour respirer un peu. Reprendre son souffle pour mieux repartir… Mais dans notre cas, qui était vraiment le chat ?

Il sentit Jade se stopper. Il rouvrit les yeux et vit son sourire. Dur de résister. Elle enleva son jean d’un coup, et le laissa tomber au sol, rejoindre ses autres vêtements. Bien, à son tour maintenant. Il sourit également, plus malicieux, charmeur et tout ce que vous voulez qu’avant. A croire que c’était impossible mais si, il peut encore. Elle voulait jouer ? Encore un peu, juste… un tout… petit… peu. Une inspiration, un regard ardent de désir et le jeune homme termine son geste avec une rapidité nouvelle. Plus de jean pour la demoiselle. Un partout, balle au centre. Mais le sourire disparu bien vite. Avec une lenteur toute recalculée -soit un peu plus lent encore qu’avant- le jeune homme descend du lit et entreprend d’embrasser Jade tout les deux centimètre, remontant vers sa tête. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Il savait, c’était inscrit en lettre dorée dans les yeux de la jeune femme, qu’elle avait du mal à se contenir. N’allait pas croire qu’il est cruel, ce supplice est de même ampleur pour lui. Un vrai défi. Si ça ne tenait qu’à lui, elle ne porterait déjà plus rien Jade. Il arriva à son genou et ferma les yeux, se répétant qu’il devait résister. Il voulait qu’elle craque, mais poursuivrait tant qu’elle ne dirait rien. Après tout, n’était il pas ce majordome qui prenait soin de ses clients ? Il était… à ses ordres…

Doucement, sans se presser, il remonta le long de sa cuisse, passant doucement ses mains sur celle-ci, l’effleurant. Une plume on avait dit. Et cette partie là du corps est tellement sensible… La jeune femme avait un parfum léger, mais ô combien envoutant et plaisant pour le garçon. Chaque seconde lui paraissait être une journée en enfer. Que dis-je, une journée ? Une vie ! Tout son corps était contracté, il débordait de désir. Mais ne s’arrêtait pas pour autant. Les yeux mi-clos à présent, il manquait de souffle et la demoiselle le sentait certainement. Dur de ne pas se rendre compte qu’on manque une respiration quand on est si près de vous. Résister était de plus en plus dur. Les pulsions, les frissons, étaient de plus en plus violents, intenses, presque permanents désormais. Il était ivre, ivre de désir, ivre d’elle…

[si tu es encore là... xD]

Des spasmes la secouaient, s’en était insupportable. Il n’en pouvait plus. Il avait envie de se relever, de lui crier que s’en était assez et de la jeter sur le lit, qu’on en finisse. Mais il résistait, tremblant, transpirant. Rêvait-il ou il faisait vraiment chaud ? Il ferma de nouveau les yeux, tentant de penser à tout sauf à ce qu’il faisait. Mais il n’y avait absolument rien à faire. Il lui était absolument impossible de penser à autre chose. Il lui était tout simplement impossible de penser. Il s’arrêta une demi-seconde, reprenant le souffle qu’il avait perdu et poursuivit, gardant ses mains autour de la zone qu’il embrassait tendrement. Il entendit les soupirs de la jeune femme et crût mourir lui aussi. L’ivresse monte à la tête. Le champagne est le pire des alcools, il monte vite et fait tourner le monde en quelques secondes. N’avez-vous jamais bu une coupe cul sec sans rien dans le ventre ? L’effet est presque immédiat…

Il sentit des mains sur les siennes et mit un certain temps avant de relever la tête. Les yeux toujours clos, tremblant, il finit par regarder Jade. Elle souriait. Soulager, il sourit en retour. Le supplice était terminé. Il avait gagné mais se fichait de la victoire. Quelques secondes de plus et c’est lui qui aurait céder. Elle était encore plus belle, les joues rosies, les lèvres rouge, la peau irisée, les cheveux un peu partout. Un petit air de lionne sauvage. Le souffle court de tant de désir contenu, il se laissa simplement faire, relâchant la pression d’un coup. Tout son corps se détendit. Il attira la jeune femme vers lui et l’enlaça, se laissant embrasser et répondant avec délice. Il profitait. Il ne voyait plus rien autour. Il n’y avait plus qu’elle, plus que lui. Peu importe le reste, il n’existait de toute façon plus. Il laissa glisser ses mains dans son dos et dégrafa son soutien-gorge, sans hésitation, mais lentement, pour ne pas se louper. Il était toujours délicat dans ses gestes. Une qualité souvent appréciée. Il fit glisser les bretelles noires sur ses épaules et laissa tomber la pièce de tissu avec les autres vêtements. Enfin, le tas informe de tissu pas très loin.

Tout était joué désormais. Et de toute façon, aucun n’était capable de quoi que ce soit. Arrêter ? Jamais de la vie ! Penser ? Encore moi. Puisant au plus profond de lui, il enlaça la jeune femme et se releva, la gardant avec lui, autour de lui. Délicatement, il la posa sur le lit. Laissant échapper un soupir après cet effort [à mon tour, je n’insinue pas que Jade est grosse…x)], il continua à l’embrasser, calme, comme reposé. Le calme avant la tempête ? Non, le calme après la torture. Son souffle s’accéléra, ses gestes se firent plus rapide, ses mains plus sûres. Il fit glisser le dernier dessous de la blonde et le laissa tomber du lit, avant de revenir l’embrasser, la couvrant de tout son corps. Ne restait que lui avec un pan de tissu. Et il allait lui laisser le soin d’avancer maintenant à son rythme, la balle était dans son camp…

Le petit cri de la jeune femme le fit sourire. C’est vrai qu’il l’avait un peu prit de surprise. Les frissons le secouaient sans arrêt. La danse se poursuivait, inlassablement, ou presque. Les souffles s’accélèrent sous l’effort, la pression, le désir. Mais la tendresse était aussi de mise. Comme un pianiste devant son instrument, le jeune homme semblait jouer un air d’opéra, les doigts légers, caressant simplement les touches, pour ne pas abîmer. La frustration grandit autant que l’envie. Une expiration lente et saccadée, des yeux qui se ferment, un frisson qui le secoue. Le supplice de retour ? Peut être bien. Mais pas vraiment. Il voulait simplement faire durer, car une pensée lui avait traversée l’esprit ; une conscience qui se réveille, non pas pour blâmer, mais pour prévenir. Une ombre ? Juste un songe qui le traverse, sans vraiment l’influencer ; bientôt, oui, bientôt, tout sera terminé. Ne pas y penser ? Bien sûr, il n’y pensait pas, mais au fond de lui, il le savait…

Une vivacité nouvelle. Passait-on à la vitesse supérieure ? Un léger sourire sur ses lèvres, juste de quoi attiré, provoqué. L’iceberg venait d’être percuté, le navire coulait bel et bien. Plus aucunes bouées de sauvetage. Ils n’avaient désormais pour seul refuge que les bras l’un de l’autre et les abîmes, lointaines, profondes, noires. Bien que ce ne soit déjà impossible, il n’y avait plus aucun choix maintenant. Non retour, nous voilà ! Mais ce point est déjà loin, bien trop loin. La franchise du regard de la blonde le souffla. Il avait un regard profond, empli d’un on ne sait quoi un peu étrange, à la fois attirant mais aussi des plus inquiétant. Etait-ce le diable ou bien un ange ? Sans doute notre ami Lucifer, à tant aimer ce jeu auquel ils avaient joués avec tant d’adresse. Il bascula sans hésitation, relâchant la pression comme il l’avait fait un peu plus tôt. Mais il ne s’attendait pas à ce que le jeu reprenne. A son tour d’en baver. Résister ? Essayons. La jeune femme s’approcha se son oreille et en dessina les contours du bout de la langue. Son souffle s’accéléra, son cœur tambourinait dans sa poitrine. Les frissons le secouaient, soulevant parfois son dos. Il laissait échapper parfois de faibles grognements étouffés. Il saisit les mains de la jeune femme mais sans pour autant faire autre chose. Il serrait doucement ses mains, priant pour qu’elle arrête. Enfin, elle l’embrassa dans le cou. Il ferma les yeux, haletant, desserrant ses doigts. Il était extrêmement sensible à cet endroit là. Jade avait su le trouver, pour son plus grand malheur ? Pas forcément…

Maxime resta un moment comme ça, se laissant faire. Il passa une main derrière la nuque de la demoiselle, l’attirant doucement vers lui pour l’embrasser, encore et encore, plus gourmant que jamais. Passant son autre main sur son corps chaud. Et un, deux, trois, un, deux, trois… la valse se poursuit. On volette, on tournoie, l’un contre l’autre, dans un mouvement si fluide que s’en ai irréel. L’enlaçant, le jeune homme se tourne délicatement et la fait basculer sur le côté. Un demi-tour dans le tempo, leurs souffles rythmant la danse. A son tour, il la recouvre. Lancer de dés. A moins qu’ils ne soient déjà partit ? Leur tintement sourd n’est plus. Le jeu de rôle perdu. Le fantastique laisse place au réel, avec une force et une rapidité nouvelle, bluffante. Il n’en pouvait plus de ce jeu et décida de passer à l’acte. Changement de cap ? Pas vraiment, juste un aboutissement. La fin de ce qu’ils savaient déjà. Il fallait bien que cela arrive. Le jeu allait prendre fin, le charme serait rompu, même si tout au fond d’eux, cet instant resterait gravé, comme dans la roche. Il savait que leurs regards seraient différents désormais, que lorsqu’il la croiserait, il ne pourrait empêcher ce pincement au bas ventre, ce frisson qui vous effleure le dos et vous remonte dans la nuque, provoquant une multitude de flash-back dans votre esprit soudain en transe, ivre et réveillant des fantasmes jusque là insoupçonnés. Avait elle aussi cette impression ? Ce sentiment ? Ils avaient simplement répondu à une pulsion, jouer un jeu auquel il n’aurait pu ne pas jouer. Ils ne connaissaient rien l’un de l’autre, mais l’envie avait été plus forte. Il est des fois où l’on ne peut résister. Ces moments rapprochent, incommensurablement. Ses gestes, ses mouvements étaient lents, doux, attentionnés. Le souffle court, le regard brouillé. Ils ne faisaient plus qu’un en cette journée d’automne…

Faire face. L’inconnu était maintenant là, à leur porte. Les masques tombent, la vie, bien réelle, reprend ses droits. Le jeu était appliqué, plus rien ne comptait. Ils avaient cédés à la tentation et ni l’un ni l’autre ne le regrettait. Mieux vaut avoir des regrets que des remords dit-on, mais là, aucun n’aurait ni l’un ni l’autre. La danse se fait plus lente, plus sensuelle. Cette réalité toute nouvelle est loin d’être des plus désagréables. Les soupirs se mêlent, les souffles, les corps. L’ivresse envahit le jeune homme. Le monde autour est trop flou. Tout ses sens s’embrouillent, mais le plaisir est à son comble. Il ne ressent plus rien d’autre. Les gestes se font peut être plus hésitants, les baisers plus rares, mais c’est sans dommages.

Au dehors, la vie se poursuit, sans prendre garde à ce couple d’un instant. La nuit tombe tôt en cette saison, et déjà, elle commence à envelopper le domaine, tombant avec une lenteur toute nouvelle. Un voile protecteur, les enfermant plus encore dans cette bulle, complètement imperméable. A l’intérieur, le temps s’est arrêté. Contracté dans l’effort, bouillant de plaisir, le jeune homme poursuit la danse, presque inlassablement. Le frisson qui auparavant était doux et occasionnel, est devenu plus intense et complètement permanent. L’explosion des sens n’est pas loin. L’apogée d’un instant. Il espérait qu’il y en aurait d’autre, que malgré tout, le charme ne serait pas rompu, qu’il resterait ancré. Même s’il n’y avait de jeu de rôle, il espérait, au plus profond de son être, que d’un seul regard, ils puissent se comprendre, et surtout, encore se désirer autant. Des grognements lui échappaient, se mêlant avec finesse aux cris de satisfactions de la jeune femme. Le plaisir, lent, perdurait. Mais il arriva trop vite à son apogée. Comme la balle que l’on lance en l’air, le plaisir s’attenue, mais ne disparait pas complètement. Restera encore ces frissons, plus calmes, doux et occasionnels, provoqués par un murmure, un regard, une caresse…

Le souffle court, le jeune homme embrasse la jeune femme avec délice. Une lenteur et une gourmandise nouvelle. La sensualité du dernier baiser ? Presque. Ses mains passent une dernière fois sur le corps chaud de sa partenaire. Il croise son regard et y plonge, tête la première, s’abandonnant à ces derniers instants. Ivre, meurtrit, il se laisse glisser à côté de la demoiselle, tenant une de ses mains. Le souffle court et les yeux clos, il reste étendu auprès d’elle, tentant de récupéré le souffle perdu. Il ouvre les yeux et la contemple, sans gênes, sans hésitations. Elle est superbe, il ne peut le nier. Il porte doucement la main qu’il tient à ses lèvres et l’embrasse, tendrement, doucement, avant de la serrer doucement. Il ne sait quelle heure il est, ni combien de temps est passé. Il sait seulement qu’il est encore, qu’il n’a pas succombé de plaisir. Ses pensées peinent à revenir. Sa conscience reste endormie, comme plonger dans un sommeil éternel. Il pourrait rester là des heures, des jours, des mois. Il était fasciné par les yeux de la jeune femme, par son corps entier. Son corps criait l’amour, et le sien aussi. Ou du moins, c’est ainsi qu’il le vit…

Le désir comme seul raison d’être. L’amour comme seul but. Pourquoi ne pas vivre ainsi ? Le temps lui échappait soudain, revenant au galop et appliquant sa loi. La nuit tombait calmement, sans bruit, sans failles, sans artéfacts. Il faisait encore jour quand ils étaient entrés dans cette chambre. Mais la saison est trompeuse, la nuit tombe vite, se faisant des plus inquiétante alors. Va-t-elle s’envoler aux premières heures du jour ? Bien sûr, elle le fait toujours. Mais en cet instant, elle était leur complice, les protégeant sans doute du dehors, froid et dur. Ainsi, il aurait voulu qu’elle dure toujours, pour ne pas que cet instant s’arrête. Mais malheureusement, tout à une fin. Surtout les meilleures choses qui soient. Et même s’il s’interdisait formellement d’y penser, elle planait, cette fin. Il faudrait, à un moment ou un autre, qu’il quitte cette pièce. Pour y revenir bientôt ? Il l’espérait. Mais peut être que la prochaine fois, ce serait sa chambre le théâtre d’une pièce unique. Qui sait ? Seul l’avenir nous le dira, mais pour l’instant, il se garde bien de révéler de tels secrets.

Le désir était encore là, mais la fatigue envahissait le jeune homme et le rendait cotonneux. Ses yeux se fermaient de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps. Son esprit restait vide, incapable de formuler une quelconque pensée, des moins cohérentes qu’elle puisse être. Seul restait les souvenirs, encore frais, du moment. Gravé dans un espace nouveau de sa mémoire. Il sentit la jeune femme se rapprocher de lui. Les frissons le parcoururent encore, mais il ne bougeait plus. Sur le côté, face à elle, il ne disait rien et ne faisait que la regarder. Répondant avec peine à ses sourires. Son souffle se fit calme, de plus en plus. Plus lent. Et, malgré que la lutte soit féroce, le sommeil l’emporta dans son monde de rêves. La nuit était sa plus grande hantise. Insomniaque, sujet aux cauchemars, il détestait cette partie de la journée. La redoutait. Il savait que malgré ses dernières images et sensations, le cauchemar reviendrait et le réveillerait au beau milieu de son sommeil…

Et cela ne tarda pas. La nuit, en reprenant ses droits, lui infligea une fois encore cette souffrance à laquelle il ne pouvait s’habituer. Un sursaut le fit se relever. Il était complètement perdu. Le souffle court, les yeux vagues, il cherchait du regard des points de repères, mais il n’y en avait aucun. Cette chambre n’était la sienne. Il tourna la tête d’un côté puis de l’autre. Une jeune femme était là, à ses côtés. Jade. Sa présence l’apaisa quelque peu, mais il gardait ce regard empli de terreur et se souffle haletant. Assis, appuyé sur ses bras, il fixait la jeune femme, à la recherche d’un quelconque réconfort…

La nuit comme enfer et le jour pour paradis. Une devise bien peu répandue mais à laquelle le jeune homme était accroché. La jeune femme à ses côtés tremblait de froid. Il ne voulait pas la réveillée mais ne regrettait pas qu’elle ouvre ses yeux bleus. Il n’avait pas froid et se sentait même fiévreux, comme à chaque fois qu’il cauchemardait ainsi. Il soupira et ferma quelques secondes les yeux, mettant la tête entre ses mains. Il devait se calmer, retrouver ses esprits. Il entendit la jeune femme lui parler et s’approcher de lui. Le frisson provoquer par la main de la jeune femme sur sa cuisse le fit quelque peu trembler. Il releva la tête et la regarda, droit dans les yeux. Il soupira encore et lui sourit faiblement. Il mit un certain temps avant de répondre, perdu dans son regard. Sa voix était faible, juste un murmure peu rassuré, presque inaudible :

- Rien, ça va, ne t’en fais pas… C’est juste… un cauchemar…

Il se mordit la lèvre inférieure, luttant contre la folle envie de l’embrasser, encore. Doucement, il posa sa main sur la sienne, sans la quitter des yeux. Elle avait la peau fraiche. La chambre entière était un peu fraiche. Il soupira encore, un soupir saccadé, trahissant cette nouvelle envie, ses pensées du moment. La magie ne tombait décidément pas, ou très peu. Le matin l’emporterait certainement avec lui. Ils devraient forcément se quitter, chacun partirait à ses occupation, jusqu’à ce qu’ils se croisent à nouveau. Une voix douce, à peine audible encore, pour ne pas briser la nuit, se fit entendre :

- Tu as la peau froide… Tu veux passer sous les draps ? (rire léger) Tu vas attraper froid si tu reste comme ça…

Il ne pouvait détacher ses yeux des siens. Ils brillaient dans la nuit, reflétant les pâles rayons lunaires traversant les persiennes de bois blanches. La pleine lune diffusait une douce lumière dans la pièce, la rendant presque irréelle, ou du moins, isolée. Il eu la vision de deux êtres, perdu dans l’immensité de l’espace, seuls à bord d’une navette, en apesanteur dans un monde silencieux, presque vide. Il espérait ne pas être trop loin de la vérité. Il se refusait encore à consulter l’heure, voulant que l’instant dure, qu’il devienne éternel, au moins pour quelques heures encore. Il savait qu’il ne pourrait plus fermer l’œil de la nuit, mais il resterait quand même, trop ivre d’elle pour partir maintenant…

[Les fleurs sont très jolies, merci ! XD Par contre, je t'ai un peu joué sur ce coup là, si ça te va pas, je changerais ;) (et il renvoie pas le compliment la sale bête ! XD)]

N’avait vous jamais croisé de regard dans la rue ? Enfin, si bien sûr, vous avez croisé des regards, des centaines voir des milliers, mais avez-vous déjà croisé ces regards ? Ces regards particuliers, si… unique ? Des regards que l’on n’oublie pas. Des regards compréhensifs sans que l’autre ne connaisse l’origine de votre trouble. Des regards charmants, brûlants, trahissant une attirance soudaine. Et pourtant, ces regards, ils ne durent que quelques secondes, mais ils vous laissent sans voix durant des heures. Ils vous troublent et vous hantent. Ainsi, vous ne voulez qu’une chose, revoir ce regard, le croiser une fois encore. Et si possible, là où vous l’avez croisé la première fois. Ces regards sont si rares et abondants à la fois. Mais une seule petite partie reste gravée, une seule et unique. Elle vous traverse l’esprit quand celui-ci n’est pas concentré, ou quand vous regardez les nuages au dessus de votre tête, à travers la fenêtre d’une salle de classe, ou d’une salle de conférence. Ces regards vous bouleversent encore, malgré que l’instant soit passé. Et Maxime en était bouleversé à ce moment là. Le regard de Jade, si doux, tendre, le toucha, lui transperçant le cœur de sa lame bleue océan. Il en resta sans voix, sans souffle, sans pouls, pendant une seconde, il se cru mort noyé dans ce regard. Il ne pouvait en détacher le sien. L’ivresse revint, de plus belle. Une chaleur douce l’envahit. Il se sentait fiévreux, mais l’était désormais encore plus. Le sourire franc contrastait avec le regard brûlant. Un frisson le parcouru encore, l’emmenant au bord de l’évanouissement…

La jeune femme cessa ses caresses pour s’approcher de lui et l’embrasser. Il ferma les yeux et se laissa faire, ne réagissant presque pas. Le désir revint au galop, l’envahissant complètement. Après quelques secondes de passivité complète, il répondit à son baiser, se faisant plus gourmant, plus avide. Sa peau était brûlante, son souffle court. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Il n’y avait plus rien autour. Rien. Avec une assurance contrastant avec les minutes précédentes, il passa une main derrière la nuque de la jeune femme et laissa glisser l’autre le long de son corps, jusqu’à caresser tendrement l’intérieur de sa cuisse. Un geste qui fit naitre en lui plus de sensation qu’il ne l’aurait cru. Son souffle se fit plus saccadé lorsqu’il se sépara d’elle. Il plongea encore son regard dans le sien. Un regard presque grave, trahissant son désir. Il savait, au fond, ce que Jade ressentait. Seul le regard suffit. Il voulait simplement en être sûr. Se rassuré soudain. Il laissa ensuite glissé la main sur sa nuque le long de son corps, pour caresser ses hanches, avec douceur. Et avec la même douceur, il l’attira vers lui, l’asseyant sur ses genoux et l’embrassant dans le cou. Il gardait les yeux fermé, savourant ce moment, comme auparavant.

[cool pour la musique ! ;) ]

L’attente était insoutenable. La frustration à son comble. L’envie à son maximum. Il en tremblait. Les baisers s’enchainaient et se poursuivaient, avec une gourmandise et une avidité maintenant bien connue. Encore une fois, il ne voulait pas que ce moment termine. Encore une fois, l’ombre d’un doute passa en lui. Le matin s’approchait de plus en plus. Encore et toujours. Il emporterait avec lui cet instant, sans prévenir. La nuit les entourait mais bientôt, la confidente s’en irait, chasser par ce jour curieux.

La tête de la jeune femme bascula en arrière. Son corps se cambrait sous ses doigts, ses soupirs se mêlaient au sien. Il cru rêver. Ou être mort et au paradis. Les frissons redevinrent permanents. Trop vite à son goût. Le jeu n’était plus. Lui n’en doutait pas. Bien qu’ils puissent le reprendre un autre jour, là, maintenant, il n’était plus. Il avait laissé place à autre chose qu’il ne saurait définir. L’étreinte de la jeune femme se resserra. Le jeune homme en ferma les yeux et laissa quelques secondes ses lèvres en suspens au dessus de la peau de la blonde. Il les posa ensuite délicatement, poursuivant ses baisers, se faisant plus doux.

Elle se rapprocha de lui, encore. Les bras de la jeune femme passaient dans son dos, dans ses cheveux. L’impatiente de celle-ci, il la ressentit avant même qu’elle ne le dise. Son corps entier était impatient. Tous ses gestes la trahissaient. S’en était insupportable pour lui. Il se mordit la lèvre inférieure, la quittant pour quelques secondes. Mais elle choisit de le toucher là où elle le savait si vulnérable. Il ne put empêcher ce soupir, déchirant le silence. Un soupir le trahissant au plus profond de lui. Il en frissonna et ferma les yeux.

« Maxime, je veux tout. Tout et tout de suite. »

Il n’entendit rien d’autre. Mais rien d’autre n’avait était dit. Il ne répondit rien. Il ne le pouvait pas. Il s’abandonna à ses sentiments, à cette envie. Et il ne lutta pas contre. Elle le submergea avec force. A ce moment là, aucunes pensées ne lui vint. Aucunes n’aurait pu être formulée de toute manière. Il ouvrit les yeux et regarda Jade de ce même regard profond et grave qu’auparavant. A croire qu’un autre homme le possédait dans ses moments là. Il fit basculer doucement la jeune femme, mêlant ses gestes aux siens. La danse reprenait, mais avec plus de force cette fois peut être. Il passa une de ses mains dans ses cheveux, tandis que l’autre caressait inlassablement son corps. Des gestes sûr, lent. Il cherchait à faire perdurer le plaisir, le moment. Il ne fallait pas qu’il passe trop vite. Ou serait la magie s’il disparaissait en quelques instants ? L’envie disparaitrait peut être. Et il ne le voulait en aucun cas…